Pourquoi vous n’êtes pas heureux : 8 erreurs

Pourquoi nous ne sommes pas heureux ?  Plutôt que d’aller chercher des éléments de bonheur, essayons d’abord de comprendre ce qui limite notre bonheur. Il faut savoir que vous n’êtes pas seuls, puisqu’en 2022, 66 % des Français ont des troubles du sommeil sûrement liés justement à des problèmes de stress et au fait de ne pas avoir assez de bonheur dans leur vie. J’ai relevé 8 erreurs qui peuvent limiter votre bonheur.

1ère erreur : le passé dicte le présent

Qu’est-ce qu’on entend par là ? Le passé est induit, collecté et enregistré dans notre cerveau reptilien. Notre cerveau reptilien c’est 95 % de notre conditionnement, sous-entendu nous avons la main sur 5 %.

Et donc le passé c’est-à-dire toutes les règles que j’ai enregistrées de ma naissance à aujourd’hui conditionnent mon présent donc quelque part si je ne suis pas heureux aujourd’hui je dois me tourner vers le passé.

Alors pour ça je vais vous donner quelques astuces. La première astuce c’est d’observer ce qu’il se passe. Qu’est-ce qui vous rend moins heureux aujourd’hui ? C’est intéressant de lister les points pour comprendre si vous pouvez avoir quelque chose sur lequel agir. Deuxièmement c’est de lister toutes vos croyances sur le fait d’être heureux ou non. Il peut y en avoir 10, 15, 20, etc. Et la dernière étape c’est de lister tous les éléments contraires à votre croyance. Par exemple « vivons caché vivant heureux ». Trouvez des personnes qui sont très heureuses et très exposées. Par exemple « l’argent ne fait pas le bonheur ». Trouvez des personnes qui ont plus d’argent que vous et qui sont bien plus heureuses, etc. Plus vous allez montrer à votre cerveau que les croyances opposées existent à vos croyances plus il va peut-être se remodeler petit à petit.

2ème erreur : se comparer à l’autre

Lorsque je me compare par rapport à la norme, je mesure un écart entre moi et la norme. Donc quelque part si je mesure un écart je ne vais pas être totalement heureux et à chaque fois que je vais me comparer – soit à mon avantage soit à mon désavantage – je vais créer un écart par rapport à quelque chose d’idéal, mais le plus grand idéal c’est d’être soi-même. Et pourquoi on se compare aussi ? C’est parce qu’on a peur du jugement, je vais en parler juste après.

3ème erreur : ne pas oser être soi

Si je suis moi-même peut-être que je peux penser que pourrais être exclu du clan, ce qui était le cas avec l’homme préhistorique. Je devais m’adapter. Je devais sans cesse me gommer. La plupart du temps, évidemment au démarrage de notre existence, on n’est pas vraiment nous-même. On est ce qu’on attend de nous. On est dans la case qu’on nous a mis, Nous avons dû nous conformer à quelque chose puisque c’est comme ça que nous sommes modelés. C’est comme ça que nous avons appris. C’est comme ça que nous avons grandi. Mais comment attirer les meilleures personnes à soi si je ne suis pas moi-même ? Ceci est valable pour les situations. Est-ce que j’attire des bonnes situations à moi si je suis quelqu’un d’autre que moi ? Eh bien non. Je vais attirer des situations en rapport à la personne que je joue entre guillemets. Or le vrai jeu ce serait le vrai « je »… »j », »e ». A ce moment-là j’attirerai les meilleures situations pour moi, vraiment pour moi.

4ème erreur : avoir une approche trop matérielle

C’est penser que le plaisir vient forcément de l’extérieur (argent, objet, voyages, etc.). Tout ceci est en partie vrai, cela nous apporte des éléments de bonheur mais souvent à court terme et le vrai bonheur finalement c’est de ne pas posséder. Le vrai bonheur c’est d’être heureux avec très peu de choses, j’ai envie de dire avec sa propre présence, cela quasiment pourrait suffire.

Et la vraie question à se poser ce serait : mais pourquoi ai-je besoin d’autant d’objets ? Et le vrai bonheur encore une fois c’est de posséder le moins possible parce que moins je possède plus je suis libre. J’aime bien cette phrase qui dit qu’on a souvent peur de perdre ce que l’on a alors que peut-être nous devrions avoir peur de perdre qui l’on est.

5ème erreur : avoir un jugement trop présent qui enferme

Il se trouve qu’en tant qu’espèce humaine on a tendance à juger. On juge une situation. On juge l’autre par rapport à notre prisme c’est-à-dire par rapport à notre vécu, notre enfance, notre éducation, donc est-ce que ce jugement est juste ? Eh bien non. Il n’est qu’individuel. Il nous est propre. Il n’est pas du tout juste et donc le problème c’est qu’à chaque fois que je juge, je vais tenter de rabaisser l’autre.

Le problème c’est que quand je juge, je vais me juger aussi à la même proportion donc plus je juge l’autre plus je vais me juger parce que parfois je vais me juger négativement et si j’apprends à me détacher du jugement je vais moins me juger parce que quand je me juge je me blesse parce que la personne qui peut se blesser peut-être le plus fortement c’est nous-même parce que nous nous connaissons tellement bien. Donc sortons de ce jugement qui n’a aucun sens puisque souvent c’est un élément de manque de confiance en soi. On juge parce que nous n’avons pas confiance en nous ou on juge parce que nous trouvons la situation non conforme à nos croyances, non conforme aux règles que nous avons dans notre cerveau.

6ème erreur : ne pas faire ce que l’on aime

Nous faisons beaucoup de choses par obligation de la société, de notre éducation, de nos parents, etc. Nous sommes dans des schémas et c’est incroyable de voir à quel point nous vivons dans des schémas en permanence, mais faire ce que l’on aime est vital en fait pour être heureux et s’épanouir. Faire ce que l’on aime c’est écouter son cœur tout simplement et se dire voilà sur 100 % de mon temps quel pourcentage de temps je m’octroie pour faire les choses que j’aime dans ma vie personnelle bien sûr, dans ma vie professionnelle mais la question c’est qu’est-ce que j’aime vraiment. Est-ce équilibré ? C’est une question à poser et globalement si vous faites la moyenne des deux est-ce équilibré? Et moi je vous inviterai à ce que ce soit même déséquilibré c’est-à-dire avoir plus de temps sur les choses que vous aimez et moins de temps sur les choses que vous n’aimez pas et de faire grandir petit à petit ce pourcentage.

7ème erreur : ne pas s’accorder assez de temps

On accorde beaucoup de temps aux personnes extérieures, aux situations, au travail. Mais est-ce que l’on s’accorde assez de temps à soi-même ? Cela ne veut pas dire forcément faire quelque chose. Cela veut juste dire d’avoir ce luxe de prendre du temps pour soi. On est trop dans le faire mais nous ne sommes pas assez dans l’être. Pourtant nous sommes des êtres humains pas des faire humains. Nous sommes des êtres humains et le monde nous a conditionné à faire pour suivre son rythme, pour produire, pour aller vers plus de richesses matérielles mais au final nous sommes des êtres humains et nous avons oublié d’être parfois.

8ème erreur : ne pas avoir un but plus grand que soi

Avoir un but plus grand que soi parce que c’est sortir de sa propre individualité. C’est sortir de son ego. C’est penser plus au monde, penser plus à l’autre, penser plus à l’harmonie globale. Ca peut être bien sûr entre êtres humains, avec les animaux, avec la nature et c’est ça pour moi avoir un but plus grand que soi donc ça peut être une approche spirituelle bien sûr pour ceux pour ceux qui ont envie d’en avoir une, mais même sans mettre ce mot spirituel, c’est vraiment avoir un but plus grand que soi c’est-à-dire se sentir un dans le tout et se sentir une petite partie aussi dans ce tout, une petite partie qui œuvre pour le tout, pour le un, pour les autres, pour l’univers, pour la Terre. Je crois que c’est ça qui fait surmonter plus de tempêtes.

Conclusion

Et peut-être c’est mon dernier message que j’aimerais partager avec vous c’est de vous sentir dans le tout mais de participer au tout.

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