Arrive un âge où nous commençons à comprendre qui nous sommes vraiment. C’est-à-dire pas celui ou celle que les autres attendent que nous soyons, mais celui ou celle que nous sommes profondément
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Qui suis-je ? Quelle est mon identité ?
C’est un sujet que j’adore. On vous connaîtra lorsque vous vous connaîtrez.
Saint-Thomas disait : « La seule pauvreté finalement, c’est de ne pas se connaître ».
Avez-vous remarqué que l’on parle bien souvent de crise de la trentaine, de crise de la quarantaine, de la cinquantaine, de la soixantaine ?
Et au final, qu’est-ce que c’est qu’une crise ?
Une crise, c’est finalement quand on pense reposer sur certains fondamentaux, sur certains piliers qui ont construit toute notre vie jusqu’à alors et que l’on s’aperçoit que finalement, ces piliers n’étaient peut-être pas les nôtres ou les bons.
Ça veut dire qu’il y a une différence entre l’identité que je perçois de moi-même et ma vraie identité.
Et je vais vous aider à comprendre ça en quelques points essentiels et vous donner des clés pour construire et comprendre quelle est votre vraie identité.
Mais avant cela, j’aimerais partager 2 déclics que j’ai eus, 1 à 15 ans, 1 à 27 ans.
À 15 ans, j’ai compris que je devais être timide et finalement, je l’ai compris de 0 à 15 ans puisque on n’a pas arrêté de me répéter cela à longueur de journée.
Et mon cerveau, finalement, a commencé à le croire et a commencé à l’ancrer.
Et toute situation, finalement, où j’avais du mal à aller vers les autres, où j’avais un peu peur d’aller vers les autres, où je me sentais mal avec les autres, je me disais « Oui c’est vrai, je suis timide, je suis timide ».
Et vous voyez comment pendant des années, j’ai pu répéter ça en permanence dans mon cerveau et le croire.
Et à 15 ans, quand j’ai démarré le tennis, j’ai commencé à jouer avec des adultes, des jeunes, des moins jeunes, des femmes, des hommes.
J’ai même joué avec quelqu’un qui avait plus de 70 ans. Je jouais à longueur de journée parfois.
Et je me suis posé à ce moment cette question : « Mais suis-je timide quand je joue toute la journée avec des personnes différentes, quand j’adore partager, quand j’adore échanger ? Que ce soit (avec) des hommes, des femmes, des jeunes, des moins jeunes, je suis pas du tout timide à ce moment-là ».
Et donc, j’ai commencé à avoir un déclic dans ma tête en disant « Mais qu’est-ce que c’est que la timidité ? ».
Et je me suis rendu compte qu’il y a des moments où j’avais besoin d’être seul.
Il y a des moments où j’avais besoin d’être avec des personnes et d’échanger.
Il y avait des personnes avec qui c’était plus facile et y avait des personnes avec qui c’était moins facile. J’ai envie de dire la vraie vie.
Donc j’ai compris à ce moment-là que je n’étais pas timide et j’ai commencé à enlever ce mot-là de mon cerveau.
Et aujourd’hui, ça me permet de faire des vidéos.
Le deuxième déclic, je l’ai eu à 27 ans.
Donc là, c’était avec une psychothérapeute dans un autre contexte, avec une vie personnelle et même professionnelle très difficile, des moments durs de ma vie.
Et bien là, j’ai compris autre chose : j’ai compris que j’avais sûrement quelque chose à accomplir et que je devais comprendre ce que je devais accomplir, quelle était ma mission, qui était le vrai Sébastien.
Et pour comprendre le vrai Sébastien, bien sûr j’ai dû remonter à l’enfance. J’ai dû aller voir dans mes peurs, dans mes blocages, dans mes rejets, dans mes envies.
Et c’est là où j’ai commencé vraiment à me connaître profondément. C’était mon deuxième déclic.
Rechercher votre véritable identité est pour moi la clé de voûte à votre envol, c’est-à-dire à votre réussite avec un supplément d’âme, que ce soit au niveau de vos passions ou projets entrepreneuriaux.
C’est essentiel de savoir qui on est et de savoir où l’on veut aller parce que plus vous saurez qui vous êtes, plus vous prendrez plaisir, plus vous serez au bon endroit et plus tout se passera bien pour vous.
La première raison est assez simple : c’est que vous n’avez pas décidé de naître, en tout cas jusqu’à preuve du contraire.
Donc votre identité, finalement, vous l’avez prise de votre entourage, essentiellement peut-être de vos parents mais ça peut être de vos oncles, tantes, enfin de vos modèles.
Et vous vous êtes modelé selon leur regard, c’est-à-dire que vous avez pris pour argent comptant ce que vous avez perçu de votre entourage, ce qu’on vous a dit et ce qu’on ne vous a pas dit.
Par exemple, quand on dit que vous êtes timide, on vous le dit. Ça veut pas dire que vous l’êtes.
On vous le dit, donc vous percevez que vous êtes timide.
Donc finalement, vous vous êtes construit à la jonction de plusieurs avis, de plusieurs perceptions.
Et vous vous êtes dit « Je dois à peu près être là au centre ». Y avait papa, y avait maman, y avait mon oncle, y avait mon professeur, etc.
Et donc, tout au long de votre jeunesse, vous avez essayé de vous percevoir par rapport aux autres.
Et donc au final, c’est des miroirs qu’on vous a renvoyés mais c’est pas forcément les bons miroirs de vous.
C’est pas forcément ce que vous ressentiez à l’intérieur.
Donc c’est pour ça que vous n’êtes pas forcément au bon endroit aujourd’hui dans votre perception.
C’est que cette perception n’est qu’une perception du regard des autres.
Le deuxième point maintenant, c’est que une fois qu’on a compris cela, ce qui est important, c’est de comprendre ce sens de « Pourquoi je dois savoir qui je suis ? Pourquoi faire ce travail sur l’identité ? ».
J’en ai parlé un tout petit peu mais pour nous, c’est essentiel pour accomplir sa mission de vie.
Pour nous avec Marylise, on a une mission sur Terre.
Quand on arrive, on a quelque chose à accomplir, et quelque chose que l’on doit accomplir (pour) nous-même et aussi pour le monde, c’est-à-dire qu’on a tous un rôle à accomplir.
On a tous une place à un moment donné et que tant que nous n’avons pas trouvé cette place, nous ne pouvons pas être à notre optimum de joie et d’épanouissement.
Y en a qui peuvent bien s’épanouir sans avoir totalement trouvé leur place mais ils pourraient tellement plus s’épanouir encore s’ils l’avaient trouvée.
Et donc l’idée, c’est que plus vous comprendrez, plus vous pourrez savoir quel est le meilleur pour vous et distinguer ce qui est le meilleur pour vous de ce qu’on vous dit être le meilleur pour vous (ce qui est différent parce que ce que l’on vous dit être le meilleur pour vous, ce n’est encore qu’une perception, ce n’est pas vous).
Et vous avez le droit de faire des choses pour vous, pas forcément pour plaire à l’autre parce qu’on a tendance, souvent, à faire les choses pour plaire à l’autre, pour s’intégrer dans le groupe, pour ne pas décevoir.
Mais si vous faites ça finalement, vous n’êtes pas totalement heureux parce que vous n’êtes pas totalement à la bonne place.
Le troisième point, c’est de comprendre que trouver son identité, ça peut être très simple mais ça peut être très difficile à la fois.
Ça peut être très simple parce que, vous allez le voir dans le quatrième conseil, je vais vous donner les clés.
Mais ça peut être très difficile parce que repenser à cette histoire où vous étiez au milieu d’un entourage, vous étiez en plein milieu de cet entourage-là et chacun avait une perception de vous.
Le problème, c’est que si vous commencez, vous, à faire un pas de côté, vous allez perturber la vision de tous ceux qui vous connaissent parce que quelque part, eux ont pris appui aussi sur vous.
Ils ont pensé que vous étiez à une place donc par effet miroir, ils savaient qu’ils étaient à une autre.
Le problème, c’est que si vous, vous changez de place, vous changez leur regard.
Donc eux-mêmes se disent « Mais je me suis trompé, je pensais qu’il était comme ça. Mais du coup, par effet miroir, peut-être (que) je me suis trompé sur moi ».
Le problème, c’est que vous, vous avez décidé de changer, vous avez décidé de trouver votre identité mais eux n’ont rien décidé.
Donc finalement, quand on change soi-même, ce qu’il faut comprendre, c’est qu’on oblige son entourage à changer déjà la vision qu’ils ont sur nous.
Donc déjà, c’est un effort qu’ils n’ont pas demandé, eux (premier point).
Donc on va avoir tendance à vous dire « Mais pourquoi tu changes ? Pourquoi tu deviens quelqu’un d’autre ? T’étais mieux avant ».
On va avoir tendance à vous remettre dans la case d’avant parce que c’est plus confortable.
Et deuxièmement, les personnes se disent quoi ?
Que peut-être elles, elles se connaissent pas non plus elles-mêmes.
Peut-être qu’elles se sont trompées aussi parce que elle-mêmes, elles ont eu leur regard de leurs parents, de leur environnement, etc.
Donc vous voyez que changer soi-même, trouver sa voie, ça peut mettre aussi en question la voie de votre entourage, la mission de vie de votre entourage.
Et du coup, ça crée de la perturbation et du coup, il faut être capable d’accepter ça aussi. C’est le chemin.
Alors, pour savoir ce qu’il en est, je vais vous donner 2 clés.
La première, c’est de vous souvenir, d’analyser tous les moments de grande joie que vous avez pu avoir ces dernières semaines, y a 5 ans, y a 10 ans, dans votre enfance, de les lister, de prendre un journal, de lister mais voilà…
« Y a une semaine, j’ai pris beaucoup de plaisir à faire ça. »
« J’ai adoré ce moment-là, soit passé en famille, soit dans mon milieu professionnel. »
« J’ai réussi ce projet ou alors à un moment donné. »
« J’ai fait un dessin, c’était waouh ! J’ai pris un plaisir fou de joie. »
Donc tous les moments de joie. Ça peut être en regardant un film. « Qu’est-ce qui m’a fait vibrer à l’intérieur ? »
Et j’ai envie de dire que son corollaire, c’est la même chose. C’est : qu’est-ce qui a pu vous faire pleurer ?
Qu’est-ce qui a pu vous rendre un peu soit triste ou vous a mis dans une émotion incroyable que vous n’avez peut-être pas perçu ?
Par exemple, en regardant un film, en regardant une scène ou parce qu’on vous a dit quelque chose qui vous a touché.
Un acteur a prononcé 2 mots et vous êtes parti en larmes.
Vous vous souvenez d’une personne…
C’est l’idée d’analyser vraiment les extrêmes un peu dans vos émotions mais qui, finalement, peuvent être analysés comme une reconnaissance de qui on est vraiment, c’est-à-dire que le cerveau, quand il voit ça, il peut se reconnaître soit dans un personnage, soit dans des mots, soit dans la joie, soit dans une forte tristesse.
Et c’est parce que, quelque part, vous pouvez vous reconnaître. Le corps ne ment pas. Le cerveau peut se reconnaître et il vous donne des indications de qui vous êtes vraiment.
Donc, une fois que vous avez analysé toutes ces situations (intenses, j’ai envie de dire) de bonheur, de pleurs, enfin ces émotions intenses, ces sentiments intenses des personnes que vous avez peut-être aimées aussi, pourquoi, etc.
Vous avez aussi cette possibilité de vous faire accompagner par un professionnel. C’est ce que j’ai fait. C’est ce que Marylise a fait.
Les professionnels ont cette vertu, c’est que c’est leur métier.
C’est qu’ils peuvent avoir un regard extérieur sur vous. Ils peuvent vous poser les bonnes questions, aller piocher dans votre vie les éléments importants.
Donc les professionnels vont vous aider à aller plus vite. Ils vont vous faire gagner 1 an, 2 ans, 3 ans, 5 ans, 10 ans de bonheur.
Le cinquième point, c’est (que) si c’est trop difficile ce que je vous ai dit juste avant, c’est-à-dire soit de comprendre ce qui vous met en joie, soit de comprendre ce qui vous met en émotion intense, avec vos larmes, etc.
Si ça, c’est trop difficile, ou même d’aller voir un professionnel, si c’est trop difficile pour vous, essayez simplement de définir ce que vous avez envie d’accomplir.
Vous êtes pas obligé d’avoir compris le passé pour déterminer le futur.
Donc qu’avez-vous envie d’accomplir ?
Qu’avez-vous envie de faire ?
Qu’avez-vous envie de transmettre ?
Qu’avez-vous envie d’apporter au monde ?
Qui voulez-vous servir ?
Comment ? Avec quoi ?
Ce sont des questions que vous pouvez vous poser maintenant et vous pouvez toujours trouver des réponses à ces questions-là.
Et donc ça finalement, c’est un autre moyen de déterminer ce que vous avez envie d’accomplir.
Et vous allez comprendre que petit à petit, ce que vous avez envie d’accomplir, si vous vous lancez sur cette voie-là, va transformer qui vous êtes et petit à petit, construire votre nouvelle identité.
J’ai 2 derniers points pour vous maintenant.
Le sixième point : listez les personnes que vous admirez.
Pourquoi ?
Parce que ça va vous aider à comprendre quelle est l’identité que vous devez construire, qui vous ferait plaisir, qui vous ferait vibrer pour mener ce projet, cette mission de vie, cette nouvelle vie que vous avez envie d’accomplir.
Et bien cette nouvelle vie que vous avez envie d’accomplir, elle doit être liée à une nouvelle identité chez vous.
C’est parce que vous allez changer, vous intérieurement, que vos projets vont changer et vont prendre la voie de votre nouvelle identité.
Donc je vous invite à lister 3-4 personnes que vous admirez, des hommes, des femmes, des extraterrestres éventuellement, mais surtout ce qui est important, c’est de comprendre pourquoi vous les admirez.
Donc quel est le trait de caractère que vous aimeriez avoir ?
Quel est le savoir-être que vous aimeriez avoir ?
Quel est le savoir-faire que vous aimeriez avoir de cette personne-là ?
Donc par exemple, vous pourriez dire « Will Smith, j’aimerais avoir son humour. J’aimerais avoir l’humour de Will Smith. Si je pouvais, moi, avoir plus d’humour dans ma vie, dans ce que je fais, dans mes PowerPoint, dans mes conférences, dans mes réunions, j’adorerais avoir ça ».
OK, donc c’est pas tout de Will Smith que vous voulez, c’est la partie humour de sa personnalité.
D’accord ? Donc vous listez ça.
Après, vous pouvez prendre quelqu’un d’autre.
C’est comme un LEGO. Prenez un bout là, un bout là, un bout là. Donc vous listez tout ça. C’est votre identité rêvée. J’aimerais avoir tout ça. OK.
Ensuite, vous allez lister la priorité.
C’est quoi, votre priorité n°1 dans les éléments que vous voulez avoir chez les autres qui vous ont plu, qui vous font rêver, qui vous font vibrer ?
Et pour cette priorité 1, qu’est-ce que vous allez faire ?
Vous allez l’écrire sur une feuille et vous allez lister quelles sont les 3 plus grandes actions que vous pourriez faire.
Par exemple, si c’est l’humour, comment vous pourriez acquérir cette fonction « humour » ?
Et bien peut-être en allant à des cours d’impro de théâtre.
Peut-être en ayant un coach humoristique.
Peut-être en imaginant un spectacle.
Peut-être en étudiant des vidéos sur l’humour.
Y a plein de petites actions à mettre en place. Y a aussi de plus grandes actions. Listez celles qui sont les plus faciles pour vous et petit à petit, vous avancez.
Et dans 3 ans, vous verrez que vous serez bien plus drôle et vous aurez bien plus de techniques et de mécaniques pour mettre de l’humour un peu plus dans votre vie et partout.
Faites ça sur tous les autres traits de caractère, tous les autres talents que vous voulez acquérir et vous verrez (que) dans 5 ans, vous serez à un tout autre endroit.
Voilà, j’espère que ce sujet sur l’identité, sur le qui suis-je vous a plu parce que c’est essentiel de travailler ces éléments-là pour changer de vie.
À très bientôt. Merci.
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