Heureuse de vous faire entrer dans ces étapes qui m’ont construite au fil de ces années. Qui ont fait que je suis qui je suis aujourd’hui, Qui nourrissent au quotidien le supplément d’âme de Lumerys (Marylise).
Retrouvez cette vidéo ici sur YouTube et de nombreuses autres sur notre chaîne.
Ceci est le pilote d’un nouveau format de vidéos que nous allons publier sur notre chaîne YouTube dans les mois à venir.
Notre objectif est de dresser un portrait intimiste de dirigeants et d’entrepreneurs aux parcours personnels et professionnels inspirants.
Et pour nous rôder dans cet exercice, Marylise a décidé de jouer le jeu.
Marylise, c’est à toi !
J’ai failli en fait mourir à 3 mois…
J’étais une enfant très timide, très fragile. J’ai eu une coqueluche alors que le vaccin m’attendait au réfrigérateur à la maison.
Et j’ai été sauvée par l’attention que ma mère m’a porté.
Et de 0 à 17 ans, je n’ai pas respiré dans le sens où j’étais malade tout le temps. Donc j’étais très fragile, très fluette, très malade, très surprotégée.
Et j’avais ancré en moi complètement cette idée que j’étais absolument timide parce que mes joues rosissaient facilement.
Et donc, c’était devenu la preuve absolue que jamais je ne pourrais m’exprimer devant un public ou des choses comme ça.
Donc y avait cet aspect de fragilité, puis y avait un autre volet, c’est que je crois que j’étais très rêveuse.
J’ai souvenir que je faisais comme des voyages dans d’autres planètes. Voilà, donc j’étais là sans être là, parfois.
J’ai choisi cette photo de moi enfant pour plusieurs raisons :
- la première, c’est parce que ce pull années 70 est complètement représentatif d’une époque (rires),
- la deuxième, c’est que j’ai l’air un peu garçon avec les cheveux courts. Là, j’avais les cheveux très courts alors qu’avant j’avais les cheveux longs. J’étais très fière de ces cheveux longs. Et puis j’ai récupéré, comme beaucoup d’enfants d’ailleurs, j’ai récupéré des poux à l’école. Et ma mère a décidé que mes sœurs et moi aurions les cheveux courts.
Et donc, ça a été assez radical. Et finalement, cette coupe à la garçonne était pour moi une première transformation.
Quel était ton rêve d’enfant ? @2’06
Le principal rêve, c’était de pouvoir voyager dans l’espace, de pouvoir aller de planète en planète.
Et en même temps, j’avais l’impression que par mon pouvoir de l’imagination, je réussissais à le faire déjà.
Mais j’avais peur que ça, ce soit pas possible tout le temps, ce qui d’ailleurs a été le cas parce que plus je grandissais, plus je perdais cette capacité à pouvoir voyager de planète en planète.
TON MEILLEUR SOUVENIR d’enfant ? @2’32
C’était les repas familiaux le midi parce qu’avec mes sœurs, on était déjà des pré-ados, et donc en soif de liberté.
Et en même temps, on avait ces temps de partage avec mes parents. Donc je pense que c’était quelque chose de tout à fait simple, mais de cette orchestration à 5 (mes parents, mes deux sœurs et moi).
CE QUI A ÉTÉ LE PLUS DIFFICILE POUR TOI ? @3’03
Le divorce de mes parents, parce que je crois que j’ai grandi trop vite, c’est-à-dire que par des bribes de situations, j’ai plongé dans une certaine intimité ou une certaine histoire d’un couple.
Et les enfants n’ont pas à faire ça, finalement. Ça fait se poser se poser trop de questions, ça fait découvrir des réalités qu’on n’est pas censé découvrir.
Et donc, à la fois j’en ai fait une force parce que vivre ce que je considérais comme une épreuve à l’époque (parce que j’ai senti que c’était difficile, j’ai ressenti profondément que c’était difficile)…
Mais finalement, je savais en même temps (c’est tout le paradoxe de la situation), je savais en même temps que ça me construisait. Ça me construisait dans la difficulté, et au point que j’en étais arrivée à me sentir plus à l’aise quand c’était difficile que quand c’était facile.
CE QUI A CHANGÉ TA VIE ? @4’00
C’est de devenir maman.
Je crois qu’on peut pas se rendre compte avant, donc c’est une aventure, une découverte totale.
Et c’est très transformant, déjà parce que le corps est transformé pendant 9 mois, parce qu’on apprend à prendre soin et à abriter un enfant dans son corps, à lui donner vie et à apprendre à se connaître et à se construire ensemble, finalement.
TA DERNIÈRE DIFFICULTÉ ? @4’41
C’est une épreuve que j’ai dû traverser avec l’un de mes fils, et j’avais l’impression que tout m’échappait, que je trouvais pas les clés.
Et ce qui est magique, c’est qu’en même temps, on trouve toujours les clés, parce qu’on cherche, et donc quand on cherche, on trouve.
Mais ce sont des événements qui sont complètement transformants. On n’est plus pareil après ça, on devient autre.
Et quand on est dedans, y a des moments où on se dit qu’on voudrait disparaître tellement c’est dur, que jamais on y arrivera en fait.
Et puis on y arrive.
QU’EST-CE QUE TU TROUVES INJUSTE ? @5’25
J’ai pu trouver injuste que des gens qui, des personnes dont je ne percevais pas la sincérité puissent faire la blague, puissent avoir une aura, puissent être adulées alors que je sentais en eux que l’intention n’était pas sincère, mais que la tchatche l’emportait.
Et ça, je trouvais ça injuste parce qu’à côté, je pouvais voir des personnes avec une vraie sincérité et qui n’étaient pas entendues parce qu’ils n’avaient pas les codes ou parce qu’ils n’avaient pas le pouvoir de communication.
UN TEXTE QUI T’INSPIRE ? @6’06
Tout le livre L’Alchimiste, de Paulo Coelho.
C’est ce chemin qu’on va chercher très loin ce qu’on peut trouver à côté de soi, qu’on ne voit pas.
Donc c’est toute cette réflexion sur la complexité que l’on donne à nos vies alors que finalement, à certains moments, il s’agit de se baisser, et que tout est là à nos pieds et attend d’être cueilli.
qu’est-ce qui t’anime ? @6’41
Profondément, je sens que j’ai à apporter au monde que chacun puisse vivre en étant à la bonne place.
Donc c’est ça qui m’anime en fait, parce que moi-même, à un certain moment de ma vie, j’ai été à la mauvaise place.
À certains moments, j’en avais pas conscience. Et quand j’en ai eu conscience, j’en ai souffert.
Et je sais qu’il y a des possibilités vraiment d’être à la bonne place et de vivre complètement, c’est-à-dire à la fois émotionnellement, matériellement, spirituellement, de vivre, d’être à la bonne place. Je sais que c’est possible.
Et moi, j’ai envie d’apporter ça au monde, pour chacun, pour le plus grand nombre.
qu’AIMERAIS-TU DIRE À L’ENFANT QUE TU ÉTAIS ? @7’21
Qu’elle a été forte dans sa fragilité, plus forte que ce que les apparences ne laissaient penser.
Et c’est ça qui me plaît en fait dans chacun. C’est qu’il y a toujours ce qu’on montre et ce que l’on est.
Et j’ai été plus puissante que ce que je montrais, que ce que j’arrivais à montrer en tout cas.
QUE T’ÉVOQUE TON RÊVE ? @7’44
Quand je pense à mon rêve, y a quelque chose de très grand qui vibre et de très sincère, c’est-à-dire que c’est pas un rêve pour faire genre.
C’est presque comme une obligation. C’est comme si je DEVAIS le faire.
C’EST QUOI, TON SUPPLÉMENT d’Âme ? @7’59
Je le résumerais derrière le mot de « spiritualité » (même si je sais que parfois, c’est un mot qui peut être très clivant parce qu’on y met des connotations religieuses), c’est-à-dire le divin qui est en chacun.
Et donc, ce supplément d’âme, pour moi, il est relié à la partie divine qui est en nous, c’est-à-dire à cette partie qui nous permet d’accomplir des choses sans limites.
C’est de dire que chacun soit à la bonne place et que ça ne puisse pas s’apprécier que par des aspects matériels, mais aussi des aspects spirituels, émotionnels.
QU’AIMERAIS-TU DIRE À TES PARENTS ? @8’44
Merci pour le socle qu’ils m’ont apporté et les valeurs qu’ils m’ont données.
Même si je n’ai pas grandi dans une famille totalement unie puisque mes parents ont divorcé, ils m’ont en tout cas apporté ce socle de valeurs, dans le respect, la politesse, la valeur travail.
Et je sais que c’est quelque chose qui me rend dense au quotidien.
Et ce socle-là, finalement, traduisait une confiance, une confiance qu’ils avaient en moi, même si je n’ai pas su la comprendre à l’époque.
QU’AIMERAIS-TU DIRE À TES ENFANTS ? @9’28
Qu’ils soient eux-mêmes, qu’ils soient complètement eux-mêmes.
Moi, dans mon job de maman si je peux parler ainsi, j’ai eu à cœur de construire, de les aider à être au plus proche de leurs envies.
Donc ils m’ont bien challengé, ainsi que mon mari, c’est-à-dire qu’ils ils n’ont pas été du tout dans les modèles qui pouvaient être les modèles de représentation dominants dans ma tête ou dans mon conditionnement.
Et donc ils m’ont fait grandir.
QU’est-ce qui te rend fiÈre ? @10’05
Moi, je serai fière de moi si j’ai contribué à faire en sorte que la relation des êtres à leur travail ait évolué, c’est-à-dire que chacun s’autorise, que chacun s’autorise à faire rayonner sa puissance personnelle en dehors des schémas dominants, en dehors de ce que la société est censée attendre de nous.
Moi, je crois qu’on nait chacun avec un talent et qu’en allant au devant des attentes des autres, en pensant qu’on sera aimé parce qu’on va faire telle ou telle chose, on s’éloigne de qui on est.
Donc moi, je serai fière de moi si j’ai contribué à faire en sorte que chacun soit lui-même, enfin le plus grand nombre soit lui-même.
Apaisée, entre les différentes facettes de ma vie, professionnelle, personnelle, amicale, familiale.
Donc ça, c’est une fierté et en même temps, c’est un chemin.
TON CRÉDO ? @11’09
De me dire que ce que je pensais impossible est possible.
Ça s’est manifesté quand j’ai lancé Lumerys, et ça se manifeste aussi à chaque fois que je sens que notre action est transformante, c’est-à-dire qu’il y a des déclics qui s’opèrent.
UNE PENSÉE POUR QUELQU’UN ? @11’28
J’ai envie de dire Marie-Madeleine, parce que Marie-Madeleine, elle a été aux côtés de Jésus, puis rayée de la carte comme peut-être beaucoup de femmes dans le monde.
Elle a même, à certaines périodes de l’histoire, été considérée comme une prostituée, alors qu’en fait, on pourrait tout à fait, et au risque de choquer certains qui sont dans le dogme, mais elle pourrait être considérée comme une femme apôtre.
Et donc le fait de revisiter l’histoire, même si on n’était pas là et certains diront « T’en sais rien, t’était pas là » (c’est vrai).
Mais moi, je trouve ça fou qu’on puisse réinterpréter des textes pour gommer la présence d’une femme.
C’EST QUOI, LE BONHEUR ? @12’18
Je crois que ce sont des instants simples qui s’offrent à nous comme une magie.
Donc c’est furtif mais c’est aligné. C’est juste là. C’est juste maintenant. C’est juste top.
Et ça donne envie de sourire, ça donne envie de crier, ça donne envie de pleurer.
Mais ce sont des alignements fugaces, peut-être plusieurs fois par jour et je pense que c’est la somme de ces micro-mouvements, de ces fractions de vie qui nous rendent profondément vivants.
De s’écouter à fond, quoi ! De pas écouter trop ce que les autres pensent être bon pour soi.
Donc de mettre en place des rituels, des instants pacifiés avec soi-même, des instants où on se retrouve au plus profond de soi, où on écoute son cœur.
Et donc de générer ça le plus de fois possible par jour pour ne pas être à la merci du monde ou à la merci de l’environnement.
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