Pourquoi changer ses habitudes et comment ? Je pense que dans un monde qui évolue significativement sur nos réalités sociétales, économiques, environnementales, j’aime cette idée que nous avons en nous le pouvoir de changer les habitudes.
Nous voulons partager avec vous quelques clés, six angles de vue, pour aborder cette question du changement d’habitude qui n’est pas une mince affaire. En effet, nous aurions à peu près entre 50 et 60 000 pensées par jour. Et selon certaines études, 90% de nos pensées seraient les mêmes que la veille. Donc imaginez l’impact de cette réalité sur le changement d’habitudes.
Nos 6 clés pour changer vos habitudes
La première clé c’est le rêve. Tout rêve m’appartient. Le rêve nous permet de nous transcender et de nous dépasser. Si j’ai un objectif qui me fait vibrer, j’aurai matière – et peut-être le souhait – à me transformer. Et il est très important de savoir quel est son rêve parce que si je ne connais pas mon rêve finalement certaines personnes vont tendre à essayer de me donner le leur. Or c’est mon rêve qui va me pousser à me transformer.
Je voulais aborder dans ce second volet le coût de ne pas changer et le bénéfice que l’on peut avoir à ne pas changer. J’observe que parfois par refus de changer on reste dans des réalités qui conduisent à reproduire plusieurs fois le même problème donc ça c’est ce coût de ne pas changer. Et puis aussi on peut dire qu’il y a de toute façon un bénéfice à ne pas changer. Le bénéfice à ne pas changer c’est de rester quelque part dans sa zone de confort. En tout cas on pense qu’il s’agit d’une zone de confort et le mot n’est peut-être pas exact parce que plutôt qu’une zone de confort on devrait appeler ça une zone d’habitude c’est à dire que ce n’est pas forcément confortable mais c’est habituel, c’est connu. Si j’ai des contraintes quotidiennes de temps ou de stress par exemple, cela ne veut pas dire que c’est confortable, cela veut dire simplement que je me suis habitué à cette réalité-là. Donc vous voyez bien qu’il peut y avoir un coût à ne pas changer et qui se met en regard d’un bénéfice à ne pas changer. Et finalement déjà opérer et regarder de façon très simple, très pragmatique ces réalités-là, c’est un premier principe de réalité qui peut être une invitation au changement.
Troisièmement, quand nous changeons nous interrompons cette continuité chimique qui était la nôtre jusqu’alors et donc ceci crée de l’inconfort mais c’est normal chaque changement génère de l’inconfort. A chaque fois que j’ai une pensée finalement je génère une émotion associée donc une substance chimique. Et donc à chaque pensée négative ou positive j’ai une substance chimique qui est générée. Nos pensées négatives génèrent des substances chimiques négatives qui pour la plupart nous rendent addict c’est-à-dire que nous sommes habitués à ça et notre corps finalement est addict à ces émotions négatives qui se transforment en substance chimique négative. Donc finalement changer c’est arriver à rompre ce schéma-là. Transformer sa vie finalement c’est sortir de cette dépendance aux émotions négatives pour pouvoir transformer tout ceci vers des émotions plus positives.
Quatrième volet : quel est le déclic de toute transformation. Toute étape, tout déclic de transformation passe par une prise de conscience c’est la métacognition c’est-à-dire la capacité que j’aurai à prendre conscience de mes fonctionnements qui pour la plupart sont inconscients. Donc à partir du moment où je veux me transformer, à partir du moment où je veux changer mes habitudes, je dois déclencher ces prises de conscience qui petit à petit ouvrent la porte à un changement d’habitude. S’il n’y a pas de conscientisation de ce que vous voulez changer, de ce dont vous ne voulez plus, vous n’avez aucune chance de vous positionner sur ce chemin de nouvelles habitudes.
Ensuite se transformer est un choix. Il n’y a rien qui m’y oblige. Donc je dois faire ce choix de changer et si quelqu’un fait le choix à ma place c’est beaucoup plus difficile. Rien ne vous y oblige, mais si vous avez le souhait d’une vie différente, plus épanouie, plus intéressante alors c’est une décision qui vient de vous.
Et sixième voilà je voulais revenir sur un point qui demande peut-être précision c’est le sujet de la visualisation. Parce qu’on entend beaucoup qu’uniquement en visualisant un futur souhaité on pourrait favoriser ou rendre possible le changement. Je voulais apporter cette précision sur le fait qu’effectivement être très au clair sur ce que l’on veut atteindre est important dans les étapes de changement d’habitude mais cela ne suffit pas. Cela ne suffit pas parce que finalement prendre le risque d’aller uniquement vers de la pensée positive qui serait cette pensée d’un futur souhaité ne va pas générer suffisamment de transformation corporelle c’est-à-dire ne va pas rendre possible un véritable mouvement du changement d’habitude. Donc au-delà de la clarté de ce que vous voulez atteindre, il est important d’y associer des émotions c’est-à-dire de percevoir au travers de vos cinq sens ce qui serait associé à une nouvelle habitude. Et ainsi comme votre cerveau ne fait pas la différence entre ce qu’il vit et ce qu’il pense vivre dans le futur. Si vous avez une visualisation très claire d’un objectif à atteindre pour dépasser des habitudes dont vous ne voulez plus et si vous êtes en mesure d’y associer des émotions et de ressentir ce futur souhaité alors véritablement vous commencez à amplifier vos chances de transformation.
Comment changeons-nous ?
Nous allons vous livrer ici trois éléments majeurs de contexte pour pouvoir changer.
Le premier élément c’est l’environnement. L’environnement matériel. L’environnement émotionnel. L’environnement dans lequel je baigne a un impact sur ma transformation, sur qui je suis. Donc si je veux observer un changement je dois faire attention à mon environnement matériel. L’énergie dans laquelle je vibre quand je suis au bureau, quand je suis à la maison. Est-ce qu’il y a quelque chose qui me bloque quand j’ai des relations toxiques par exemple ou des relations avec des proches ? Est-ce qu’il y a des éléments qui baissent mon énergie ou qui augmentent mon énergie ?
Ensuite le deuxième volet au-delà de l’environnement c’est un volet corporel c’est-à-dire agir sur le corps puisque votre corps garde la mémoire du passé. Et si vous construisez un futur à partir d’une mémoire du passé vous ne ferez que reproduire un passé dans le futur. C’est essentiel de comprendre cela puisque le changement d’habitude va passer par la nécessité d’être hyper présent, non seulement présent dans le moment, mais présent à son corps pour vous offrir la possibilité de ne pas être limité par des réflexes conditionnés de votre corps. Donc c’est très important à chaque fois que vous voudrez changer d’habitude de véritablement être dans la conscience du moment présent et ce pas au niveau uniquement mental mais également au niveau corporel.
Et enfin la troisième dimension est le temps. Le passé est connu puisque révolu et le futur est connu aussi puisque basé sur le passé, mais le seul élément de transformation et d’incertitude c’est le temps présent c’est à dire c’est le temps de la surprise, de l’inattendu, de la non maîtrise et dans cette non maîtrise si je la vis alors tout est possible. Et donc plus je serai dans le temps présent plus je me libère des conditionnements du passé qui créent le futur pour découvrir une nouvelle expérience qui s’appelle le présent pour laquelle je n’ai pas vraiment toutes les cartes, mais dans laquelle je me baigne totalement pour favoriser l’inconnu et donc la transformation vers un nouveau moi.
Conclusion
Le changement d’habitude c’est un véritable choix. C’est un choix d’agir sur qui l’on est. C’est un choix d’agir sur nos rêves. C’est un choix d’agir sur notre environnement. C’est un choix d’agir sur notre corps. C’est un choix d’agir sur notre relation au temps. Nous sommes sincèrement convaincus que le monde se transforme tellement qu’il a besoin de nous, qu’il a besoin des transformations que l’on va opérer à titre individuel pour favoriser tant de transformation collective nécessaire.
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sébastien