Pourquoi devrions-nous nous limiter, lorsque nous observons de grandes réussites, à des success stories principalement masculines et américaines ?
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Nos enseignements majeurs
Il y a plus de 10 ans maintenant, j’ai [Marylise] découvert un livre qui m’a absolument transportée : c’est le livre de Fabienne Verdier « Passagère du silence ».
Fabienne verdier, c’est une artiste très connue, une artiste peintre désormais très connue, très célèbre dans le monde.
On peut la retrouver dans différentes galeries emblématiques.
Et Fabienne verdier a écrit ce livre « Passagère du silence » pour relater sa vie en Chine.
Jeune diplômée des Beaux-Arts, elle a décidé de tout quitter.
Elle a été comme appelée par des maîtres de la calligraphie chinoise qui étaient alors (dans les années 80) totalement ignorés par le monde occidental, totalement dépréciés.
Et elle a fait ce choix, pour répondre à cet appel quelque part, elle a fait ce choix d’aller vivre à leurs côtés et de puiser dans un savoir-faire qui, à l’époque, était absolument quasi-méconnu de l’Occident, et d’un savoir-faire ancestral qui l’a nourrie et qui continue à la nourrir aujourd’hui.
Alors, il se trouve que Fabienne Verdier avait fait les Beaux-Arts, mais elle s’est complètement réinventée, finalement.
Elle a inventé un nouveau monde et ce qui a été poignant pour nous finalement en lisant ce livre, c’est que pendant 10 ans, elle est partie, notamment en tout cas en Chine, pour apprendre une seule chose : c’est comment on réalise un trait en noir et blanc.
Quelle est la culture du trait ? Elle s’est entraînée autour de la calligraphie.
Elle s’est entraînée autour du trait du plus simple et du plus basique possible.
Et c’est parce qu’elle a répété, elle a ancré ce trait pendant des dizaines d’années qu’elle a pu le dépasser.
Et c’est vrai qu’au début se posait la question : mais pourquoi elle pourrait pas aussi faire de la couleur très vite ?
Et finalement, ses maîtres lui disaient « Non. Tant que tu maîtrises pas le trait de base noir et blanc, pourquoi vouloir te précipiter à faire d’autres choses et à aller vers la simplicité de la couleur ? », le plus difficile étant finalement un trait noir.
Et donc finalement, c’est cet ancrage-là qui lui a permis ensuite de dépasser complètement son art, allant même jusqu’à réinventer quasiment tous ses outils et personne n’avait jamais vu ça.
Et donc, ce qui est absolument merveilleux et très touchant, c’est que pendant toutes ces années, elle a travaillé sur une forme d’infiniment petit ce trait avec des petits outils et pour s’autoriser, avec les années, avec une meilleure écoute de ce qu’elle a au fond d’elle-même, elle s’est autorisée à passer de l’infiniment petit à l’infiniment grand, c’est-à-dire qu’elle a réinventé les outils.
Ils sont devenus absolument gigantesques.
Elle s’est autorisée à aller vers la couleur, avec ces couleurs qui nous touchent, qui nous prennent au cœur et au corps et aux yeux.
Et donc, elle a réussi cette transmutation finalement en partant d’une maîtrise absolue d’un art ancestral qu’elle a réinventé à sa manière.
Et ce qui nous plaît dans son art finalement, mais c’est valable partout (dans un business, c’est pareil), c’est qu’elle se laisse complètement envahir par l’environnement dans lequel elle est, par la nature.
Elle est toujours entre ciel et terre, elle s’imprègne complètement de son environnement.
Et notamment, elle peint, elle mixe peinture et environnement sonore. Elle mixe musique et peinture.
Et finalement, sa peinture est un véritable ballet au rythme un petit peu de de la musique, au rythme de la vibration, au rythme des ondes du monde, on pourrait dire ça. Et c’est juste magnifique parce qu’elle ose être totalement elle-même.
On pourrait même quasiment parler de petite transe, mais c’est pas une transe chamanique, quoique, mais c’est une transe, quelque part, où on peut être totalement soi-même.
Et nous, on vous invite toujours à être totalement vous-même dans le business, c’est-à-dire de faire exactement ce que vous avez envie de faire, pas par contrainte mais par envie. C’est cet alignement qui fait que le business aussi grandit rapidement.
Fabienne Verdier nous inspire dans la réussite pour plusieurs raisons on vient de le voir, mais la première, c’est que réussir, c’est :
- savoir repousser les frontières, c’est-à-dire savoir élargir sa zone de confort et à un moment donné, sortir du monde maîtrisé.
- avoir l’humilité de la répétition du geste sans cesse répété pour une meilleur maîtrise, pour une maîtrise absolue.
- rêver, voir grand et s’autoriser, à un moment donné, au gigantisme.
- savoir mixer différents univers.
Et donc en cela, on voulait, dans cette petite vidéo, la remercier pour tout ce qu’elle nous inspire et pour ces 4 clés, a minima ces 4 clés qu’on a voulu partager avec vous aujourd’hui.
Et on essaiera très bientôt de l’interviewer donc comme ça, on vous le dit en vidéo (et on lui dit à elle aussi qui regardera sûrement).
On espère l’interviewer parce que je pense qu’elle a de magnifiques choses à transmettre.
En tout cas nous, peut-être, repensons à cette patience qu’elle a eue.
Repensons à notre trait de tous les jours en entreprise, celui qu’on trace, celui qu’on peut améliorer, celui dans lequel on peut ajouter du relief, celui dans lequel on peut ajouter de la profondeur.
Dans chaque métier que nous exerçons, nous pouvons faire ça tous les jours.
Nous pouvons nous réinventer et nous réinventer avec le cœur et en étant le plus aligné possible.
Et parfois c’est même sortir complètement de la technique. La technique est complètement habitée et oubliée.
À bientôt.
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