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Aujourd’hui, une vidéo un petit peu particulière parce qu’on avait envie de partager un interview.
En fait, on a été interviewés par quelqu’un que nous accompagnons, qui est Christine Buès.
Elle est médecin et coach aux côtés de dirigeants, d’associés, qui sont en phase de synchronisation, de réinvention.
Elle a ce talent humain formidable qui l’anime profondément. Et elle a lancé une série d’interviews autour de ce thème magnifique : « Et toi, tu prends soin de toi comment ? ».
Alors, ce qui est génial, c’est que c’est une coach, c’est un médecin, donc prendre soin, elle connait.
Et au-delà aussi, Christine a écrit en collaboration un livre sur le coaching en marchant, qu’on vous invite à lire.
Bref, une magnifique personnes qu’on vous invite à découvrir soit sur LinkedIn, soit sur YouTube ici-même.
CHRISTINE
« Bonjour à vous deux. Merci pour cet interview.
On se connait parce que vous m’accompagnez à réaliser mon supplément d’âme.
Vous êtes un duo de coachs rapprochés pour dirigeants et entrepreneurs, et vous les aidez à contribuer, à réussir avec ce supplément d’âme qui fait leur valeur ajoutée. Et vous y contribuez patiemment, gentiment, pas à pas.
Vous accompagnez tous ces entrepreneurs à percer, à réussir et à donner au monde ce qu’ils ont envie d’offrir.
Alors, je vous ai demandé si vous étiez intéressé pour faire une interview autour de « Et toi, tu prends soin de toi comment ? » parce que je sais que c’est une thématique que vous chérissez particulièrement par toutes les vidéos que vous produisez, notamment autour de comment on prend de soi.
Y a des astuces, des conseils, alors je laisserai les gens aller visiter vos vidéos parce que y en a quand même beaucoup.
Je crois que vous en avez produit plus de 100, pas que sur cette thématique mais sur d’autres.
Parmi tous ces conseils, l’un et l’autre, au cours du confinement, quel est celui qui, pour vous, a été le plus important pour mieux prendre soin de chacun de vous-même ? »
MARYLISE
« Moi, j’ai envie de dire que le plus important, celui que j’ai vraiment conscientisé, sur lequel j’ai l’impression d’avoir franchi une étape durant ce confinement, c’est ce chemin vers le vide.
Je pourrais te répondre les rituels qui sont une véritable hygiène de vie. Je pourrais te répondre prendre soin de sa physiologie.
Mais tout ça, c’est des registres sur lesquels, au quotidien, je suis déjà très sensibilisée et j’ai ces routines.
Mais vraiment, durant ce confinement, j’ai ressenti le besoin profond de laisser de la place j’ai envie de dire à un esprit neuf.
Et donc j’ai eu besoin de ce vide, de ce temps de rien, de ce temps sans objet, où j’avais pas forcément la conscience de quelque chose mais ce temps que je me suis accordé.
Et je l’ai ressenti comme quelque chose d’indispensable, et comme peut-être un instinct de survie, que de faire de la place en moi. »
CHRISTINE
« Quelle puissance ! De prendre un autre regard et cet espace dans ce vide où tu te trouves et où tu t’y retrouves. »
MARYLISE
« Exactement. Oui, j’ai ressenti ça vraiment très très profondément. »
CHRISTINE
« Merci. Sébastien ? »
SÉBASTIEN
« Peut-être moi je vais en partager deux, d’ordres différents : le premier qui est se reconnecter à son rêve.
Moi, ce qui m’a aidé dans cette période un peu difficile où j’étais à mi-temps parce qu’il fallait aussi s’occuper de mon fils.
Donc, accepter déjà d’être à mi-temps, c’était un premier point.
Et pour ce faire, dans ces périodes compliquées, se reconnecter à son rêve tous les jours, le matin quand on se réveille, le soir quand on se couche, pour prendre l’énergie en soi, la laisser infuser en soi parce que finalement, on est capables d’accepter les tempêtes, les difficultés si on sait pourquoi on le fait, et surtout si on ressent pourquoi on le fait.
On le fait parce qu’on a un rêve.
Donc j’ai envie de dire quel que soit le temps dehors, on avance. Après la tempête, le beau temps. Après le beau temps, la tempête.
De toute façon, on ne peut pas attendre que du beau temps.
Deuxième point : moi, qui m’a le plus aidé, c’est la douche froide, c’est-à-dire d’aller sous la douche, tout simplement de démarrer tiède, voire chaud et, petit à petit, descendre la température jusqu’à temps d’avoir de l’eau glacée.
Et cette eau glacée m’a rendu quelque part plus vivant parce que j’ai senti l’énergie, donc l’afflux sanguin. J’ai senti cette énergie le matin qui me portait jusqu’au début d’après-midi.
Et c’était important de se dire que même dans une période difficile, même dans une période peut-être un peu de frustration, toute la matinée, on est porté par une énergie j’ai envie de dire du cœur.
Et donc j’ai senti le cœur physiquement (bien sûr, y a le cœur émotionnellement et sur les sentiments), mais j’ai senti le cœur physiquement faire son travail.
Et moi, ça m’a vachement aidé en tout cas à rester dans l’énergie et pas me laisser repartir dans les down. »
CHRISTINE
« En fait, ce que j’entends, c’est chacun, nourrir votre vitalité en prenant soin de vous.
Y a un côté physique du côté de Sébastien : je vais nourrir cette vitalité au sens physique, de fraîcheur qui va activer la circulation.
Et je sens cette énergie monter. Et je vais nourrir ma vitalité à travers mon rêve, donc en le nourrissant.
Et du côté de Marylise, c’est : ma vitalité, c’est au travers de l’espace que je me laisse et d’écouter mon centre me parler pour le moment. »
MARYLISE
« Exactement, c’est ça. »
CHRISTINE
« Waouh ! Alors, question suivante.
C’est une question qui est un peu pudique mais à quel moment vous avez senti dans vos vies respectives que c’était important de prendre soin de vous, de chacun ?
Est-ce que c’est à l’enfance ? Est-ce qu’il y a eu des circonstances qui vous ont fait prendre conscience qu’à un moment donné, c’était important de prendre soin de soi ? »
MARYLISE
« Moi j’ai envie de te répondre que j’ai l’impression que j’ai eu cette conscience quand je suis devenue maman. Donc c’était y a 20 ans puisque mon aîné a 20 ans.
Et je me suis retrouvée dans cette évidence de mieux me connaître, et donc de commencer ce chemin vers une plus grande connaissance de moi.
Et je pense que s’accorder de mieux se connaître, c’est déjà prendre soin de soi.
Et j’ai eu ce besoin-là parce que j’ai deux garçons qui sont grands maintenant et qui font partie de cette catégorie d’enfants, on va dire, pas tout à fait dans la box, et qui m’ont invité à un chemin de transformation.
Peut-être que c’est le cas pour tout parent, mais en tout cas moi, je vais parler de moi en tant que maman.
Mes deux fils m’ont parfois retranchée dans certaines limites personnelles, m’ont invité à la transformation personnelle parce que les clés que j’avais eues jusqu’alors n’étaient pas compatibles, ou ne me donnaient pas les réponses dont j’avais besoin pour eux à ce moment-là.
Et donc, je crois que j’ai commencé véritablement ce chemin quand je suis devenue maman.
Alors, je sais pas si ça fait écho à mon histoire personnelle parce que moi, j’ai failli mourir à l’âge de 3 mois, donc c’est que du rab, voilà, depuis toutes ces années.
Et j’ai une maman à qui je dois d’être en vie et qui s’est beaucoup, beaucoup occupée de moi car j’ai été malade entre 0 et 17 ans.
Donc moi, j’ai eu un parcours d’enfant qui demandait beaucoup d’attention.
Et je sais pas si ça fait écho à ce que j’ai vécu en tant que maman sur d’autres registres parce que les registres qui concernent mes fils sont différents, mais en tout cas, le déclic, je crois que c’est, voilà quand je suis peut-être devenue grande, c’est-à-dire devenue maman. »
CHRISTINE
« Ou peut-être de donner la vie à ton tour et de prendre soin de la vie des autres. »
MARYLISE
« Voilà, c’est ça. Exactement. »
CHRISTINE
« Sébastien ? Tu veux partager quelque chose ? »
SÉBASTIEN
« Moi, j’ai eu un déclic à l’âge de la mort du Christ, donc à 33 ans.
À 33 ans, j’ai connu Marylise, et ça a eu un impact significatif parce qu’à cette époque-là, je travaillais beaucoup sur moi mais sur la psyché, le psychisme, la psychologie.
J’avais démarré vers 26 ans à peu près avec une coach, donc j’étais déjà habitué à la transformation psychique.
Mais je n’avais jamais travaillé sur des aspects physiologiques, c’est-à-dire que je ne prenais pas soin de moi sur des aspects physiologiques, hormis de faire du sport mais c’était du sport plutôt de compétition, ou en tout cas à la dure.
Et Marylise m’a amené vers une transformation de ma physiologie, donc c’est-à-dire aller voir une chiropracteur par exemple, aller voir un ostéopathe, vraiment prendre de la douceur avec son corps.
Et c’est à partir de là aussi que j’ai commencé à transformer ma nutrition parce que Marylise m’a donné un contact.
J’avais des problèmes de digestion à l’époque que j’ai de moins en moins car j’ai complètement revu ma nutrition.
Donc tout est apparu vraiment à 33 ans, quand j’ai pris conscience, ou en tout cas vraiment ressenti la connexion qu’il y avait entre le psychisme, la physiologie et le corporel.
Et moi, j’avais vraiment une barre entre les deux, car je crois que j’étais assez bon sur le psychisme, et très mauvais sur la partie corporelle (hormis le sport). Et j’ai réussi a commencer à relier le tout.
D’ailleurs, la première fois où la chiro m’a vu, elle a dit « Ouah ! Y a une tête d’un côté. Y a un corps de l’autre mais… (t’as recollé les morceaux, quoi) … y a pas de liaison ».
Et donc maintenant, ça fait 8 ans que je travaille beaucoup là-dessus.
Donc on continue évidemment à se faire coacher sur le psychisme, mais je travaille beaucoup sur les énergies, sur les points éventuellement d’acupuncture ou autre, tous les points d’ostéopathie, etc.
Et là, ça a changé tout, plus la nutrition, c’est-à-dire que nous, on accorde un point gigantesque aujourd’hui à la nutrition, même si on fait des écarts, même si je suis gourmand, même si j’adore les pâtisseries, le chocolat, les tartes…
Mais on a compris que la physiologie, et notamment la nutrition, c’est un des points ultra ultra essentiels à travailler dans sa vie d’entrepreneur et dans sa vie personnelle pour gagner en énergie tous les jours. »
CHRISTINE
« Une unité de Sébastien : à 33 ans, le psyché et le physiologique a fait un.
Quand on dit prendre soin de soi, ça participe à prendre soin de l’autre parce que mieux on est en accord avec soi, forcément y a une ouverture du cœur qui fait que spontanément, on est peut-être en tout cas plus en empathie vis-à-vis de prendre soin de l’autre.
Quand on travaille en binôme, qu’on monte du business ensemble et vous êtes un duo qui a quand même un certain nombre d’heures et d’années de travail ensemble, prendre soin de soi au sein de la relation, comment vous faites chacun ? »
MARYLISE
« Alors moi, je sais pas si je vais complètement y répondre ou si j’ai complètement compris mais je prends soin de moi en prenant soin d’être à l’écoute des besoins de Sébastien, parce que si je ne suis pas à l’écoute de ses besoins, ça va créer des tensions.
Et donc, on a appris (en se faisant aider) à décrypter les besoins de l’autre parce que y a des moments où c’est pas compatible.
Si j’illustre, Seb, qui est un ingénieur au départ, est vraiment très cartésien. Il a besoin, à certains moments, de poser les choses de façon méthodique et méthodologique.
Et moi, ça veut pas dire que ce sont des sujets qui sont complètement étrangers à moi, mais moi, je vais fonctionner beaucoup plus par intuition, par fulgurances, c’est-à-dire qu’il y a des choses, je vais les sentir et ce sera comme des évidences.
Et ça, je sais maintenant que ça peut heurter Sébastien.
Et a contrario aussi, lui il sait qu’il a un fonctionnement toujours avec un temps d’avance.
Et moi ça peut m’épuiser parce que ça peut être perçu comme une forme de dispersion.
Donc, si tu veux, cette synchronisation et cette compréhension des besoins de l’autre, c’est une façon, finalement, de prendre soin parce que ça évite que ça accroche. Ça évite des tensions qui sont complètement inutiles parce que de toute façon, on n’est pas câblés de la même façon.
Et donc, le savoir, l’intégrer et petit à petit même en faire un jeu parce que ça devient drôle si tu veux. Par moment, on est un peu la caricature de soi, forcément.
Et on a des codes entre nous, c’est-à-dire que moi, je vais dire à Seb ‘Attends, là, je suis à 7/10, ou à 8/10. STOP’. Et tout de suite, ça désamorce.
Et finalement, voilà, j’ai envie de te dire qu’intégrer les besoins de l’autre, c’est prendre soin de soi. »
CHRISTINE
« Oui, et c’est bien de donner cette échelle de valeur, c’est-à-dire qu’à un moment, tu peux le quantifier.
Y a pas que des mots, et c’est peut-être plus rationnel, justement.
On peut savoir sur une échelle de 0 à 10 le niveau de compréhension ou d’incompréhension. »
MARYLISE
« Exactement, parce que parfois, Seb, il me dit ‘Non non, mais c’est juste une idée comme ça’?
Et comme moi, c’est pas mon fonctionnement, une idée comme ça, tout de suite, je peux être amené à l’intégrer, alors que pour lui, c’est un jour, peut-être.
Et si je lui dis ‘Alors là, je suis à 8/10, je vais péter un plomb’, tout de suite ça désamorce. »
SÉBASTIEN
« Bon après, y a des évidences : si le duo va bien, les deux individus que sont Marylise et Sébastien vont bien.
Donc, ce qui nous a permis peut-être d’avancer d’une manière plus douce, c’est qu’on est deux.
Donc deux, c’est déjà un partage. C’est de la générosité l’un envers l’autre.
C’est aller dans des directions communes, c’est-à-dire que même si chacun explore des sujets, si le duo n’est pas en accord par rapport à une direction, on n’y va pas, en tout cas on n’y va pas sur le plus grand notre activité.
Ça veut pas dire qu’on va pas explorer des élément.
Mais tout ce qui est intéressant, on le ramène à l’intérieur du duo, c’est à dire qu’il y a vraiment une approche très humaine (au-delà d’une relation de travail).
Et rien que le fait d’être deux, en tout cas moi m’aide à diminuer l’égocentrisme, c’est-à-dire qu’on voit beaucoup de personnes qui communiquent sur leur nom, sur vraiment leur nom propre et qui avancent comme ça mais qui n’ont pas forcément de regard extérieur.
Et nous, finalement, on est deux. On a tout le temps un regard extérieur l’un sur l’autre. Ça, c’est très intéressant.
Et moi ça me permet vraiment de me dire bah quelque part, je vais moins dériver parce que mon nom sera moins mis en avant. C’est celui du duo. Donc de toute façon, il faut partager.
Moi, je n’ai pas de frère et sœur. J’ai toujours été dans le partage mais en tout cas, ça me permet d’éprouver un partage un peu frère/sœur ou duo.
Et ça me va bien parce que peut-être que ça m’aide à garder une forme d’humilité que, peut-être, tout seul je ne verrais plus ou peut-être tout seul, je serais plus arc-bouté sur les choses.
Donc immédiatement, on a un double point de vue sur les choses. Marylise a toujours un point de vue totalement différent du mien.
Donc, c’est intéressant.
Il y a le côté homme/femme, masculin/féminin. Ça me permet d’être moins dur avec moi-même.
Et je pense que moi, je peux apporter aussi autre chose au duo : la méthode ou la vision.
Mais si j’étais que dans la vision, le duo n’avancerait pas. Et puis si on n’était que peut-être dans l’intuition, y aurait peut-être pas assez cartésien.
Donc on a réussi à chacun donner, je crois, un peu de ce qui manque à l’autre.
Mais au-delà de ça, on garde nos spécificités. C’est très important.
Et plus on avance, plus on les développe.
Mais on apporte la majorité de ce qu’on sait, de ce qu’on est dans le duo. Le duo, c’est quasiment une troisième entité. »
CHRISTINE
« Oui. Troisième souffle.
J’ai l’impression en vous écoutant qu’en fait, plus vous êtes dans votre relation, plus vous honorez vos valeurs morales personnelles, et que c’est une façon de prendre soin de vous chacun.
Y a cette notion de partage, de liberté, de créativité, de respect, d’utilité, de concrétiser des choses. C’est plein de choses que j’entends chez vous que vous nourrissez à travers vos échanges en fait.
C’est comme si cette relation vous permettait d’embellir vos propres valeurs, forcément communes à un moment donné, qui permettent l’avancement de votre duo et l’humilité.
Est-ce qu’il y a quelque chose de complètement dingue que vous ayez fait, tous les deux, pour prendre soin de votre duo ? »
MARYLISE
« Le truc le plus dingue qu’on ait fait, c’était de créer Lumerys.
Et créer Lumerys, c’était prendre soin de nous parce que c’était une forme d’évidence.
Mais c’était un peu une folie parce qu’on a créé Lumerys il y a 8 ans et à cette époque, parler de réussir avec un supplément d’âme, c’était probablement, on va dire, un peu en avance de phase.
Donc on a absolument tout entendu, c’est-à-dire ça que ne marchera jamais, puis comme ça a marché, on nous a dit « Vous êtes fort. Vous faites du business avec du vent ».
Enfin, bref : on a eu droit à tout.
Et on avait probablement à l’époque aussi pas les bons mots. Enfin voilà, on était des apprenants entrepreneurs aussi.
Mais je pense qu’on avait en nous cette évidence qu’on avait envie de travailler ensemble, qu’on se retrouvait totalement sur la puissance sensible qui est la nôtre, et la puissance sensible que l’on retrouve aussi chez les les dirigeants et les entrepreneurs qu’on accompagne.
Mais à l’époque, c’était un peu une folie.
Et après, moi je pense que la folie, elle est au quotidien.
En tout cas, c’est ce qui me plait parce que je suis pas très fan de la routine. J’ai besoin d’une forme de créativité. Et je pense qu’on nourrit cette folie un peu tous les jours, finalement.
Ça s’exprime pas toujours de la même façon, mais à chaque jour qui passe, j’ai l’impression qu’il y a ce petit plus qui est ce petit grain de folie qu’on s’autorise. »
CHRISTINE
« Vous osez ensemble. »
MARYLISE
« Ouais, on ose ensemble, et on ose de plus en plus, d’ailleurs.
Et je crois qu’au début, c’est un peu la chance du débutant si tu veux.
Tu démarres. Tu sais pas trop mais voilà, c’est une forme d’évidence. T’y vas. L’univers conspire à ta réussite, tout ça.
Et puis plus tu avances, et plus tu prends soin de toi puisque plus tu sais quelle est la bonne place, le meilleur endroit pour toi, et donc pour les autres. »
SÉBASTIEN
« Des éléments fous, on en a fait plusieurs après à notre échelle.
Mais on a loué un château à 30 000 euros sans être sûrs de pouvoir le remplir.
Mais on a tenté plein de choses mais c’est aussi ça, la joie de l’entrepreneur.
C’est des risques mesurés. mais de temps en temps, c’est de faire des paris et puis de voir ce qu’il se passe.
Ça nous fait explorer les choses à l’intérieur et c’est intéressant.
Peut-être un autre élément c’est que Maylise et moi, par exemple on a été capables d’aller au Costa Rica une semaine pour se former.
Donc ça, ça peut faire partie, peut-être, des aventures un peu folles qu’on a eues avec une aventure, on va dire, un peu spéciale, mais en tout cas qui nous a permis de faire grandir.
On se faisait coacher là-bas, mais ça a été un peu compliqué.
Mais en tout cas, c’est dans les moments compliqués qu’on grandit.
Donc on a été capables de dire du jour au lendemain ‘Ok ! Y a un truc au Costa Rica. On sait pas trop ce qu’on va y faire. C’est du développement personnel. Ça a l’air un peu étrange. Eh bien on y va, on verra bien.’
Puis voilà, ce qui ne nous tue pas nous fait grandir.
Ce qui est intéressant, c’est qu’on s’autorise, au-delà du travail, à développer des projets passion qui n’ont aucun lien avec le financier ou avec l’entreprise même si à terme, ça nous aide puisque c’est sur des éléments sur le cœur.
Donc on étudie on fait de la R&D vraiment sur tout ce qu’est le cœur, le cerveau le lien entre les deux, la santé.
C’est donc proche de tes anciens métiers ou de tes métiers hybrides actuels avec ce que tu es en train de faire.
Et on s’autorise vraiment à aller dans des conférences, des séminaires à plusieurs endroits du monde pour vivre nos projets passion qu’on a définis.
Et à terme, on sait que ça vient nourrir l’activité. À terme, on sait que ça vient nourrir le duo. Mais tout ça, c’est vraiment se laisser porter.
Quand on le peut, on le fait. On se laisse porter par cette vague-là de plaisir, d’émotion qui nous remplit.
Et c’est parce qu’on se remplit encore une fois, qu’on nourrit son rêve, pas forcément directement mais indirectement.
Et c’est grâce à tout ce réservoir d’énergie parce que tout ça, ça crée des souvenirs. C’est des émotions qui sont stockées dans le cerveau, notamment limbique.
Et dans les moments difficiles, on se dit ‘Bah voilà, on a fait ça quand même. On était un peu fous. Voilà on a fait ça, on a ce sujet-là qui nous porte’.
Peut-être qu’il y a des moments moins drôles, mais ce sujet-là nous porte.
Il y a une conférence dans une semaine.
Y a un séminaire de 4 jours dans 2 mois, etc., etc.
Et quand on est dans ces moments-là, alors on part dans des sphères qui sont tout autres. On est sur l’inconscient, on est sur l’invisible.
Et donc ça, c’est des moments qui nourrissent toute notre activité, qui comme un fil (on aime bien dire un fil bleu puisque le rouge parfois est un peu agressif), c’est un peu le fil bleu Lumerys.
C’est un peu l’être humain dans toute sa profondeur et dans toute sa spécificité qui nous intéresse. »
CHRISTINE
« Vous nourrissez le même rêve et ça, c’est fabuleux.
Merci infiniment pour cette émotion que me vous transmettez.
À très bientôt sur les réseaux et puis sur des Zoom particuliers ensemble, avec d’autres entrepreneurs.
Je vous embrasse bien fort. Ciao ! »
SÉBASTIEN
« Merci à toi de faire tout ça aussi. On t’embrasse. À bientôt. »
On est heureux d’avoir partagé avec vous cet interview de Christine Buès.
Merci et à très vite.
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