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N’est-il pas temps de réinventer la puissance ?

Pendant des siècles, la puissance a été associée à la domination, à la violence, à la douleur, à se faire mal.

 

 

Des codes très masculins. Tant sur les champs de bataille que dans les sphères professionnelles. Une époque où les ressentis étaient synonymes de faiblesse, où la puissance était synonyme de ‘‘à la dure’’.

 

À une plus modeste échelle de temps, la mienne, c’est-à-dire à l’échelle de mes 25 ans d’expérience professionnelle, je m’autorise un zoom arrière. L’occasion de me remémorer ces moments de grande tristesse où je n’ai pas réussi à exprimer ce que je ressentais au fond de moi, ce que je pourrais nommer aujourd’hui mon intuition.

 

Difficile à l’époque, parfois, de rendre audible mes idées, mes solutions nées du cœur. Car une argumentation uniquement cartésienne n’était pas suffisante. Le sujet était ailleurs.

 

L’étincelle ne venait pas du cerveau mais bien du cœur.

 

Heureusement, année après année, l’expression de la puissance en entreprise change, s’affine. Doucement, mais surement, la puissance n’est désormais plus uniquement synonyme de force, de dureté, d’intelligence brute.

 

La recherche scientifique nous apporte désormais la preuve : la puissance peut, et gagne même, à laisser une place au cœur. Ce n’est pas un hasard si nous entendons parler de plus en plus de bienveillance, d’empathie, de gratitude. Mais pourquoi ? 

 

Saviez-vous que le cœur contient un système nerveux indépendant avec plus de 40 000 neurones ? Les scientifiques, notamment ceux de l’institut HeartMath, ont découvert que le cœur peut prendre des décisions et passer à l’action indépendamment du cerveau, qu’il peut apprendre, se souvenir et même percevoir.

 

Le cœur envoie plus d’informations au cerveau qu’il n’en reçoit, il est l’unique organe du corps doté de cette propriété, et il peut inhiber ou activer des parties déterminées du cerveau selon les circonstances. Une autre façon de revisiter, 4 siècles plus tard, la citation de Pascal : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas » !

 

La science a désormais réussi à prouver que l’information intuitive est d’abord traitée par le cœur, avant d’agir sur le cerveau puis sur le corps. Le tiercé gagnant de toute réaction est donc : cœur, cerveau, corps.

 

De quoi réfléchir sur la façon dont nous appréhendons notre quotidien professionnel et personnel. Je ne résiste pas à une dernière petite citation ! « Où que vous alliez, allez-y avec tout votre cœur ». Confucius.

 

Alors, pour chaque communication, pour chaque intitulé de projets, pour chaque job description, pour chaque décision importante, prenons le réflexe d’ajouter une dimension émotionnelle, laissons une place au cœur.

 

Avez-vous envie de comprendre comment l’émotion et le cœur peuvent avoir un impact sur votre business, votre management ?

 

Poursuivons cet échange sur un sujet qui, au-delà de nous passionner et d’être utile à nos clients, nous conduit chaque jour à laisser plus de place à notre cœur dans nos petites… et plus grandes décisions.

 

Pour le plus grand bien de notre puissance individuelle et de notre puissance collective.

 


 

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