Vous avez sûrement déjà entendu parler de PNL, mais savez-vous ce que c’est et à quoi ça sert ?
Retrouvez cette vidéo ici sur YouTube et de nombreuses autres sur notre chaîne.
La PNL ou programmation neurolinguistique offre des outils très puissants pour sa communication professionnelle, sa communication personnelle, et ainsi réussir sa vie et sa communication avec un supplément d’âme.
Voici les 8 clés pour vous aider à doper votre communication.
Clé n°1 de la PNL
Ne confondez pas la carte du monde et le territoire.
Alors c’est peut-être un charabia pour vous mais ça va être très simple, vous allez voir.
La carte du monde, c’est la représentation que j’ai du monde dans mon cerveau, par rapport à mon éducation, mon enfance, mes professeurs, mon expérience professionnelle.
J’ai une représentation dans ma tête. Mais c’est différent du territoire.
Le territoire, c’est l’endroit tel qu’il est, d’accord ?
Peut-être que moi, je vois des rochers aigus, mais peut-être que les rochers sur le territoire sont pas du tout aigus.
Ce sont juste des rochers normaux. J’ai l’impression qu’ils sont aigus mais peut-être que d’autres auront l’impression qu’ils sont vraiment arrondis.
Donc c’est une représentation du territoire telle qu’elle est, mais moi j’ai une représentation dans ma tête.
Ça veut dire que vous ne pouvez pas penser que les autres vont penser comme vous.
Vous ne pouvez pas penser que les autres ont eu la même éducation et la même expérience que vous.
C’est normal d’avoir des points de vue différents.
C’est normal d’avoir des compréhension différentes.
C’est normal de ne pas ressentir et voir les choses de la même manière.
Clé n°2 de la PNL
Considérez le comportement d’une personne comme positif.
Qu’est-ce que ça veut dire ?
En entreprise par exemple, si une personne s’énerve, elle pense qu’elle a raison de s’énerver parce que elle a subi une injustice, parce que elle a l’impression de ne pas se faire respecter, parce que ce qui a été demandé n’a pas été fait, ou ça a été fait pas comme elle le voulait, etc.
Et donc si vous prenez ce parti pris de comportements positif pour démarrer votre réflexion, vous allez mieux pouvoir dialoguer avec elle en disant « Ok, tu es en colère. Tu as tes bonnes raisons d’être en colère. J’en suis sûr. Maintenant, j’aimerais que tu m’expliques pourquoi tu es en colère, et j’aimerais comprendre qu’est-ce que je pourrais changer, ou qu’est-ce qu’on aurait pu changer pour que tu ne sois pas en colère ».
Donc on essaye d’aller dans le sens de l’autre et de comprendre pourquoi plutôt que d’essayer de juger.
Clé n°3 de la PNL
Communiquez avec le langage de l’autre.
Qu’est-ce que ça veut dire ?
Vous savez qu’en PNL, on parle beaucoup des sens : le sens olfactif, le sens visuel, auditif, même kinesthésique, etc.
L’idée, c’est que si une personne est plutôt dans un mode visuel, comment vous pouvez repérer ça déjà ?
Peut-être dans son vocabulaire. Elle va peut-être souvent dire « Je vois » ou « Je perçois ».
Et dans ces cas-là, vous pouvez utiliser ce vocabulaire en disant aussi « Je vois » parce que si vous êtes en mode auditif, vous direz plutôt « J’entends ».
Donc si vous arrivez à utiliser un petit peu la manière de s’exprimer de l’autre, vous serez déjà bien mieux compris.
Et voilà, c’est un petit outil, ce qu’on appelle le mimétisme. C’est essayer d’adapter le même niveau de langage pour avoir une meilleure communication.
C’est pas de la manipulation. C’est juste pour essayer d’avoir une meilleure communication tout simplement.
Clé n°4 de la PNL
Votre communication pour la plupart (plus de 90%) n’est pas verbale.
Donc c’est toute votre posture qui va dégager quelque chose.
Par exemple, si vous dites « Je ne suis pas en colère », vous voyez bien qu’il y a une incohérence entre ce que vous dites « Je ne suis pas en colère » et la tension que vous avez mis pour le dire.
Donc on voit bien que vous êtes en colère et votre posture en dit bien plus long que vos mots.
Vos mots sont importants mais la posture est encore plus importante.
Et toute la difficulté de la communication, c’est d’être cohérent entre son être et ce que l’on dégage.
Les Italiens disent « Entre dire et faire, il y a la mer ».
Eh bien essayons de rapprocher le dire et le faire.
Si je dis quelque chose à quelqu’un, j’essaye de le faire, sinon ça sert à rien que je le dise parce que de toute façon, je ne serai pas cohérent.
Et plus je serai cohérent, plus le message de sincérité et d’authenticité va passer, et plus ma communication sera limpide et passera bien.
Clé n°5 de la PNL
Plus on a de choix, meilleur sera le choix.
Souvent, on essaye de choisir entre A et B, mais c’est trop compliqué parce que :
- Tu veux des crêpes ?
- ou tu veux du poisson ?
Peut-être que vous voulez ni crêpe, ni poisson.
Donc pensez, dans vos raisonnements, dans vos solutions, à ne pas penser à juste une ou deux solutions.
Et même quand vous communiquez avec l’autre, ne lui communiquez pas deux solutions en disant « Écoute voilà, j’ai réfléchi à 6-7 solutions. Voilà pour moi les deux meilleures ».
Je réfléchis à plus de solutions et là, je décide de la meilleure solution, soit tout seul, soit en intelligence collective.
Mais le choix me permet de mieux cibler, de mieux affiner ma communication.
Clé n°6 de la PNL
Elle rejoint une autre vidéo qu’on a faite (L’échec n’existe pas) : l’erreur n’existe pas, en tout cas n’existe pas vraiment.
Si on dit erreur, quelque part ça veut dire qu’on a une réponse qui est arrivée qui ne correspondait pas à l’attente que l’on avait.
Mais ça ne veut pas dire que c’est une erreur.
C’est une autre façon de voir les choses.
C’est un autre chemin emprunté pour apporter une réponse.
Voilà, l’autre, il vous a pas forcément donné un mauvais document, un mauvais projet.
C’est juste peut-être aussi que la question ou l’attente n’étaient pas claires.
L’idée est donc de reclarifier ça et de dire « Ok, c’est pas la réponse que j’attendais. J’ai cru que j’étais clair mais a priori, ça ne l’était pas ».
Comment pourrait-on faire en sorte que j’ai une meilleure réponse à ma demande ?
Donc cette culture du feedback, de la boucle d’amélioration continue nous permet de mieux cibler et préciser les choses et d’être encore un petit peu plus factuel pour éviter justement la carte du monde (puisque encore une fois, chacun a sa propre perception).
Donc à une même phrase, on va comprendre des choses différentes.
Donc l’idée vraiment, c’est de gommer un peu cette carte du monde, cette carte mentale et de s’approcher plus du territoire, c’est-à-dire le territoire un peu tel qu’il est.
Et du coup, on prend toujours l’opportunité d’améliorer plutôt que de cingler ou plutôt que d’être en colère ou de reprocher ce qui n’a pas vraiment de sens puisque une fois qu’on a fait ça, la direction n’est toujours pas la bonne.
Clé n°7 de la PNL
Et souvent, une erreur qu’on fait, c’est d’assimiler la personne à un tout. Puisqu’elle a tel comportement, elle est comme ça et je la mets dans la case tout de suite.
Eh bien la PNL est pas du tout là-dessus : elle dit qu’il faut vraiment distinguer l’identité de la personne de ses comportements.
Ses comportements peuvent être liés à un contexte, un environnement, un endroit, un souvenir, une expérience passée (encore une fois, la carte mentale).
Peut-être parce que cet endroit ou cette situation lui rappelle quelque chose qu’elle a déjà vécu.
Et si vous la jugez sur ce comportement, sur toute sa personnalité, ça n’a pas de sens parce que dans un autre contexte, peut-être que ce serait vous qui auriez un mauvais comportement.
Et du coup, vraiment de distinguer le « qui je suis » de « ce que je fais » dans un contexte bien précis, etc.
Après, ça ne nous empêche pas de comprendre pourquoi elle en est arrivée là et de voir avec elle si elle a bien agi, moins bien agi, a pris le bon chemin, pas le bon chemin.
Mais il faut pas la mettre dans cette case de bonne ou mauvaise personne : cela n’a aucun sens.
Clé n°8 de la PNL
Huitième et dernier point pour améliorer sa communication grâce à la PNL, c’est cette notion d’objectif.
Alors, les objectifs sont valables dans tout autre pan de notre vie mais spécialement dans notre communication.
L’idée, c’est quand je communique :
- Quel est le message que je veux faire passer ?
- Quel est le dernier élément qui doit rester dans la tête de mon interlocuteur ?
- Quel est le but à accomplir (que ce soit dans une réunion, un document ou un e-mail) ?
- Je veux arriver à quoi ?
Parce que si je fais un email dans lequel je parle de 150 000 trucs, si je fais un projet dans lequel j’aborde 300 chemins, si j’ai quelqu’un devant moi et je lui parle pendant une heure de plein de choses, au final, c’est quoi l’objectif ?
Je me serai fait plaisir peut-être mais il va rien sortir de tout ça.
Donc si la personne ne devait retenir qu’une chose de ce que j’ai dit, de ce que j’ai écrit, de ce que j’ai montré, ce serait quoi ?
Ne vous dispersez pas : enlevez tout ce qui n’est pas nécessaire et construisez ce chemin unique, directif vers la conclusion que vous voulez obtenir.
Voilà, c’était 8 enseignements de la PNL pour améliorer votre communication.
Et maintenant, j’aimerais vous poser une question : qu’est-ce que vous a appris la PNL ? Ou quelles seraient vos questions à propos de la PNL pour améliorer votre communication ?
À très bientôt.
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