Dans cette vidéo, nous discutons de la pensée commune qui veut que faire plus de business passe par plus de travail, et donc plus de stress.
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Nos enseignements majeurs
Moins de stress = plus de business.
Ça va totalement à l’encontre de ce qu’on pense et pourtant, c’est bien la réalité.
Y a une étude qui a été menée en 2014 sur les dirigeants qui nous a vraiment beaucoup interpelés.
Elle montrait que 93% des dirigeants sont stressés. C’est un truc absolument incroyable.
Alors, peut-être qu’on enfonce une porte ouverte mais en même temps, y a eu très peu d’études sur la santé des dirigeants et des entrepreneurs.
Et cette étude qui a fait date en 2014, c’était la première qui nous montrait quantitativement à quel point les entrepreneurs sont vraiment
sous l’emprise du stress.
Y a un deuxième chiffre qui est là beaucoup plus du vécu et de l’observation, c’est que nous, on observe que 100% des entrepreneurs ont en tête que réussir, c’est se sacrifier.
Ça veut dire qu’il serait absolument intolérable, voire indécent, de réussir mais en ayant des journées qui soient des journées confortables, où on est aligné, serein.
Donc on n’est absolument pas en train de dire que pour réussir, ça pourrait être comme ça, fastoche, et qu’on aurait rien à faire.
Non, pas du tout. Mais simplement, on pense que c’est intéressant de reconsidérer ce rapport à la réussite.
Et nous, ce qu’on observe et ce que l’on sait, et c’est pour ça qu’on a développé toutes ces méthodes au sein de Lumerys, ce que l’on sait, c’est qu’il y a des moyens de réussir mais sans sacrifier sa vie.
Donc maintenant, on voulait partager avec vous ce qu’on appelle, nous, la courbe infernale.
(un graphique s’affiche sur votre écran)
Tout d’abord, on commence par beaucoup d’heures et puis, petit à petit, beaucoup de business, évidemment.
Puis, petit à petit, beaucoup de stress.
À ce moment-là, on se dit que c’est normal, parce que beaucoup de business, beaucoup de stress. Ok, tout va bien.
Et puis finalement, le sommeil commence à manquer et les nuits sont plus courtes.
Et c’est là où on sent qu’on commence à redescendre, vous voyez, dans cette courbe infernale ?
Le manque de sommeil entraîne un manque de clarté.
Donc, le manque de clarté, c’est le manque de prise de hauteur. C’est le fait que tout devient flou.
On ne sait plus exactement quelles sont les bonnes décisions à prendre. On ne prend parfois pas toujours les bonnes.
Les actions sont plus éparpillées.
Donc ça fait baisser notre vitalité puisque, du coup, on a un petit peu moins confiance en soi.
On est moins clair, donc c’est moins sympa.
Donc mécaniquement, y a une baisse des performances qu’on ne comprend pas mais c’est un peu ce cercle infernal qui continue.
Il peut y avoir un risque sur la santé, donc là c’est les impacts les plus graves.
C’est que si on continue dans ce cercle infernal, c’est la santé qui peut trinquer.
Et puis bah évidemment, si y a un risque sur la santé, vous imaginez bien qu’il y a un risque sur le business.
Donc, au démarrage, on avait l’impression que beaucoup d’heures = beaucoup de business si on s’arrêtait là, et que le stress était
normal.
Mais au final, si on continue dans cette courbe infernale, ce qu’on pourrait appeler un cercle vicieux, bien évidemment, on peut arriver à:
- un risque sur la santé (et évidemment, c’est pas du tout ce qu’on conseille),
- un risque sur le business parce qu’à un moment donné, quand on n’a plus la santé, le business est moins là.
Et il y a 2 cas de figure.
Le premier, dans ce que l’on observe, c’est cette définition où business = sacrifices.
Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu’on est dans une phase où le stress est positif (notamment au lancement de son activité), c’est-à-dire qu’on est à bloc, on est animé par notre projet.
Et là, on est plutôt dans la logique de bénéficier de toute l’énergie de l’adrénaline.
Et on est dans une configuration, à une étape où ce stress positif conduit à du business.
Puis, chemin faisant, on arrive dans une étape de développement de son entreprise, qui est une étape beaucoup plus de maturité.
Et là, on rentre dans cette logique d’un stress qui est tout autre parce que le stress devient pesant. Sébastien en a parlé.
On rentre dans une mécanique et une logique où le stress est vraiment négatif, c’est-à-dire qu’il nourrit de la fatigue.
Et là, on arrive à une forme d’asymptote de son business, c’est-à-dire qu’on s’épuise, on s’épuise, on s’épuise et on comprend pas pourquoi.
Mais la logique et le fonctionnement qui avait marché jusqu’alors, finalement, sont à saturation et le business semble sous un plafond de verre.
Et c’est après cette étape qu’on arrive en zone rouge, vraiment en zone de risque, où le stress n’est pas uniquement négatif, mais devient toxique, c’est-à-dire que là, il est vraiment à la source d’un épuisement. C’est pas un hasard.
Y a des quantifications aussi du burn out chez les dirigeants. Alors aujourd’hui, sujet bonne ambiance, hein ?
Mais le stress est vraiment source d’épuisement, et donc fait prendre un risque, quand on est à la tête de son entreprise, fait prendre un risque de déclin.
Et heureusement, nous, ce que l’on observe, c’est qu’il y a une alternative possible : business = alignement.
On est d’accord qu’au démarrage, le business, il peut être source de stress mais pour nous, c’est plutôt un source de stress positif parce qu’il y a bien un moment où il faut démarrer son business.
Il faut mettre de l’énergie, il faut mettre du temps.
Y a bien un temps, nécessaire on va dire, au décollage, et ça c’est tout à fait OK.
Et je pense que cette phase-là, il est difficile de la réinventer, à part de se faire un petit peu moins mal, mais globalement, on est d’accord qu’il faut mettre du temps.
Ensuite vient une deuxième phase, et cette deuxième phase, finalement pour nous, elle est complètement différente d’avant, c’est-à-dire que cette deuxième phase doit être déjà une phase de renouveau.
Pour nous, cette phase de renouveau, c’est travailler déjà son rêve. Son rêve, c’est ce que j’ai envie d’accomplir.
C’est de travailler la confiance en soi pour se sentir plus fort, pour se sentir plus déterminé, pour enlever ses peurs, et c’est de définir un cap très précis.
C’est transformer le rêve en cap, un cap ambitieux avec des chiffres, des éléments à obtenir à une date précise.
Et ça, c’est le début, déjà, d’une transformation positive.
Et puis ensuite vient la troisième phase, qui est la phase qu’on appelle, nous, d’alignement.
Donc, après le renouveau, l’alignement.
C’est une phase où on peut exprimer toute sa puissance.
C’est une phase où on peut être en énergie constante, avec des rituels, etc.
Et c’est une phase aussi où le temps est maîtrisé.
Maîtrisé, ça veut dire quoi ?
Ça veut dire que bien sûr il faut passer du temps, mais comme je suis aligné, je passe un certain temps, comme disait je crois Fernand Raynaud, et ce certain temps, il est quantifié, il est valorisé, il apporte les résultats, en général, sur lesquels on compte vraiment.
Et y a pas besoin de compenser. Si je compense, c’est que je peux améliorer encore la manière dont je travaille, voilà.
Nous, on aime bien cette phrase de Winston Churchill qui nous inspire : « Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu’il ne nous prenne par la gorge ».
Et pour nous, c’est tout l’enjeu de pouvoir détecter les moments où on est en train de basculer dans le trop-plein, le trop peu d’heures de sommeil, le trop de stress qui nous fait basculer.
Donc vraiment, essayez de, juste pour commencer, si vous vous sentez dans des situations où le stress est en train de prendre le pas et devenir maître, maître de votre situation, prenez juste ces temps de pause de retrait, de recul, en analysant la situation.
Changer quand ça va bien est beaucoup plus facile que changer quand ça va mal.
Donc, voilà cette dernière phrase qu’on voulait partager avec vous et que l’on garde toujours dans un coin de tête parce qu’on pense que la
vigilance est absolument nécessaire pour ne pas tomber dans des situations qui pourraient devenir extrêmes.
Donc, voilà pourquoi nous, on pense que : moins de stress = plus de business.
Dans tout ce qu’on fait, on essaye de mettre un alignement et du plaisir.
Parfois, on peut ne pas y arriver. Mais c’est ça, cette vigilance, c’est d’être dans le renouveau permanent.
Finalement, le renouveau, ça devient le permanent, c’est-à-dire qu’on apprend à changer tout le temps et on apprend à être vigilants sur ce qu’on fait, et même dans les outils qu’on peut utiliser, qui sont des jeux de cartes, notamment là sur les méthodes agiles, mais dans les méthodes projet, on essaye de mettre du plaisir et de faire exprimer les dirigeants et les entrepreneurs sur le plaisir qu’ils peuvent prendre dans certains projets, ou le déplaisir d’ailleurs.
Par exemple, il y a cette carte, vous voyez, qu’on a créé.
Donc ça, c’est un petit moment sympa qu’on partage à la fin d’un projet ou à la fin d’une étape et on indique son humeur.
Par exemple, vous voyez donc celle-ci, c’est la dimension plaisir.
Donc, dans tout ce qu’on fait, on essaye d’être pleinement aligné et de faire en sorte que les clients avec qui on travaille, les entrepreneurs, les dirigeants puissent aussi s’exprimer simplement sur là où ils en sont.
Et c’est en s’exprimant aussi qu’on peut être vigilant et qu’on peut tenir un cap où on est plus aligné.
À bientôt.
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