Dans cette vidéo, nous partageons avec vous nos réflexions sur la méthode SMART et en particulier, sur son caractère limitant.
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Nos enseignements majeurs
Qu’est-ce qu’il manque à la méthode SMART pour fixer des objectifs ?
J’imagine que vous avez déjà utilisé la méthode SMART pour déterminer vos objectifs, pour planifier vos indicateurs pour votre entreprise, avec vos partenaires, que ce soit des partenaires marketing, des partenaires RH, financiers, etc.
Alors bien sûr, on va vous rappeler quand même ce qu’est la méthode SMART et je laisserai à Sébastien le soin de le faire.
Mais nous, on pense que dans cette méthode, il n’y a pas seulement un hic mais il y a plusieurs hics, finalement.
Alors déjà, qu’est-ce que c’est, la méthode SMART ? Parce qu’on en entend beaucoup parler.
J’imagine que certains d’entre vous, en tant qu’entrepreneur ou dirigeant, vous l’avez appliquée dans votre entreprise, dans vos projets, avec vos équipes, etc.
La méthode SMART, c’est finalement une méthode qui nous permet, quand on fixe des objectifs, de cadrer les choses, de s’assurer qu’on va être capable de réaliser ces choses-là et qu’on n’est pas dans des éléments complètement superflus ou trop anodins ou trop hauts.
La méthode SMART, vous avez dû l’utiliser plusieurs fois que, vous soyez entrepreneur, dirigeant, avec vos équipes sur les objectifs en général annuels.
On va vous décrire en quelques mots ce qu’elle signifie, quel cadre elle permet de mettre dans la fixation d’objectifs.
Donc le S, ça veut dire SPÉCIFIQUE.
Spécifique, c’est quelque chose de précis, de concret, dont tout le monde peut à peu près entrevoir ce que c’est.
Ensuite, le M de SMART, c’est quelque chose de mesurable.
On doit toujours être capable de mesurer.
Comment mesurer que c’est bien fait ? Comment mesurer que c’est bien effectif ?
C’est vraiment essayer d’être le plus pragmatique possible.
Le A, c’est pour ATTEIGNABLE, c’est-à-dire qu’on commence à entrevoir les actions qu’on pourrait faire pour y arriver.
Si je vais à Rome, bah l’idée, c’est de dire « Ah ok oui, je peux à peu près prendre l’avion là, ou le train là. OK, je vois à peu près. Je vois à peu près comment aller à Rome ». Donc ça, c’est bien.
Ensuite, le R, c’est RÉALISTE.
Donc réaliste, ça veut dire que par exemple, si je fixe un objectif de 4 heures pour aller à Rome, ouais, c’est presque réaliste, c’est-à-dire qu’il y a à peu près 1h30 d’avion, 2h, 1h pour aller à l’aéroport, 1h… OK, c’est réaliste.
Donc, c’est vraiment l’idée de pas être trop loin sur la comète, vraiment d’être d’assez concret sur le fait que oui, OK, on va y arriver.
Et enfin le T, c’est le temps.
Cet objectif, cet indicateur, il doit être délimité dans le temps.
Et ça, c’est très important parce qu’on fixe une date et c’est à cette date qu’on va mesurer si on a réussi ou si on n’a pas réussi.
Et donc nous, on trouve que dans cette méthode, finalement, il y a deux bugs.
On est assez à l’aise sur le S et sur le M, alors non pas parce que c’est une référence à Sébastien et Marylise.
On est plutôt à l’aise aussi sur le T de TIME, parce que bien délimiter dans le temps, c’est vraiment essentiel.
Et on se retrouve moins sur les deux autres notions.
La première, c’est ATTEIGNABLE.
Atteignable, ça veut dire quoi ?
Ça veut dire qu’à un moment donné, on va raisonner en amont avec un chemin qui va être un chemin clairement dessiné, clairement défini.
Or, dans la vraie vie, finalement c’est important de se laisser la possibilité de réajuster, même si ce ne sont que des petits pas et des petits réajustements, mais de réajuster en fonction de l’évolution de l’environnement notamment, de réajuster son chemin.
Donc atteignable, pour nous, fait prendre un risque finalement, parce qu’on dessine un chemin trop précis qui va nous limiter.
Et le deuxième volet sur lequel on se retrouve moins, c’est la notion de RÉALISTE, qui pour nous est probablement la notion la plus limitante dans la définition et la construction d’un objectif SMART ou d’une performance SMART.
Pourquoi ? Parce qu’on raisonne à ce moment-là, on prend le risque de raisonner trop petit.
Donc le réalisme, pour nous, ne nous donne pas la possibilité de donner suffisamment d’oxygène à ce que l’on veut atteindre, aux performances et aux objectifs que l’on veut atteindre avec nos partenaires, avec nos équipes.
Donc pensez toujours à vous donner cette souplesse autour d’une notion de chemin adaptable qui va préciser la notion d’atteignable, et surtout autour d’une densité et d’une puissance dans ce que vous voulez atteindre.
Et donc le réalisme, à notre sens, est à manier avec beaucoup de précaution.
Donc voilà ce qu’on voulait vous dire sur cette notion et nous notre perception finalement de ces objectifs et de ces planifications SMART.
Et peut-être le troisième point. Déjà, il faut peut-être préciser quelque chose.
C’est que la méthode SMART, elle marche bien dans des univers où y a pas trop de concurrence parce que voilà, on a le temps de faire bien les choses. On a le temps de les atteindre, donc OK.
Mais dans des univers très concurrentiels finalement, nous on serait tentés de réduire à S, M, T, c’est-à-dire qu’on enlève le A et le R.
Pourquoi ? Parce que quand on veut ne pas être réaliste, on va essayer de fixer un objectif un peu incroyable et on va essayer de voir quel chemin on va emprunter.
Parfois, on ne sait même pas quel chemin on va emprunter et on verra bien. On va essayer d’aiguiller au fur et à mesure.
Donc, c’est pour ça qu’on serait tentés d’enlever le A et le R.
Pour faire ça, quelles questions vous pouvez poser à votre cerveau ? Quelles questions vous pouvez poser à vos équipes ?
Déjà, c’est de dire : « Si je veux doubler le chiffre d’affaires, à votre avis, quel chemin il faudrait que j’emprunte ? »
Là, tout le monde va vous dire « oh la la ! Y a peu de chances que ça arrive. »
Vous pouvez leur poser la question « Est-ce 100% impossible ?« .
La réponse, c’est normalement non. Non, ce n’est pas 100% impossible.
Donc, si ce n’est pas 100% impossible, c’est qu’il y a des chances que ce soit possible.
Donc, si y a des chances que ce soit possible, quel chemin emprunter ? Comment pourrions-nous faire ? Quelle voie privilégier ?
Bien sûr, vous n’allez pas trouver toutes les réponses tout de suite, mais ça vous donne la possibilité de réinventer la manière dont vous faites votre business.
Bien sûr, si vous êtes peut-être dans une boîte de 1 milliard, vous allez pas doubler le chiffre d’affaires en 2 minutes.
Donc peut-être vous pourriez vous dire « Si au lieu de faire 2% de croissance, je faisais 6% de croissance ? », ce qui est déjà énorme, finalement.
Vous voyez ? C’est ce genre de réflexion que vous pouvez avoir.
Et grâce à ça, vous allez aider votre cerveau et le cerveau de vos équipes à sortir des habitudes.
Les habitudes, c’est ce qui tue les grands objectifs. C’est ce qui tue les grands rêves.
Pour atteindre ses rêves et ses grands objectifs, il faut revisiter ses habitudes en permanence.
Donc, ce sont des outils pour vous aider à sans arrêt vous remettre en cause et à sortir de votre zone un peu de confort, pour l’élargir ensuite.
Voilà donc vous l’avez compris, pour fixer vos objectifs, pour planifier ce que vous avez envie de réaliser, ce qui vous tient à cœur, VOYEZ GRAND.
Autorisez-vous des chemins de traverse et surtout, allez-y à fond.
À très vite.
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