Dans cet article, je vous partage 7 enseignements des moines bouddhistes que j’ai pu aller voir lors de mon voyage au Népal.
Premier enseignement
« A chaque fois qu’un problème surgit, l’essentiel est de prendre conscience que le problème vient de notre esprit créé par nos propres pensées tournées vers nous. Tant que nous rejetons le problème à l’extérieur nous ne pouvons pas être heureux. »
Alors qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que bien sûr on peut avoir des problèmes dont on pense que ce n’est pas lié à nous, encore peut-être posons-nous cette question, est-ce lié à moi indirectement ou ai-je besoin de comprendre des choses indirectement ou est-ce que l’univers entre guillemets, vous commencez à nous connaître, nous envoie un message. Marylise et moi pensons que oui, mais vous êtes libre de penser autrement, mais à minima si vous recevez le problème, si vous vous dites ce n’est pas moi, mais c’est les autres, vous n’effectuerez pas ce travail d’acceptation du problème et du deuil de celui-ci, de la transformation de celui-ci. Ce n’est pas en rejetant ce problème qui vous arrive, que vous soyez impliqué ou non, que vous allez pouvoir le dépasser.
Souvent une personne qui n’arrive pas à faire son deuil, et on comprend bien pourquoi, reste dans ces émotions difficiles, dans ce négatif. Et si je reste dans ce cercle finalement fermé encore une fois il n’y a aucun jugement, je vais limiter ma vie. Je vais limiter mon expansion. Je vais peut-être abîmer ma santé aussi et limiter tout ce que je pourrai faire ou avoir droit. C’est comme je me privais, je me mettais dans une case dont je ne sors plus. En tout cas voilà ma manière de comprendre cet enseignement des moines tibétains.
Deuxième enseignement
« Le karma n’est pas quelque chose de compliqué c’est finalement regarder votre corps, votre bouche, et votre esprit et de tenter de laisser ces trois portes les plus pures possibles. »
J’adore cet enseignement parce que c’est exactement ça. Tout ce qui sort de ma bouche vient de mes pensées donc est-ce que j’ai des pensées impeccables, vous verrez que ça rejoint d’autres renseignements. Est-ce que j’ai des comportements impeccables ? Est-ce que quand je pense à moi, je pense de belle manière ou je me diminue, je me dévalorise, je me décourage. Donc vous voyez que ces portes-là, ces trois portes, comme ils disent, sont des portes à observer toute sa vie, en fait tous les jours peut-être le plus souvent possible dans sa journée. Alors bien sûr il y a des méthodes, notre audio de cohérence cœur-cerveau par exemple,
Troisième enseignement
« Comment contrôler la colère ? En comprenant qu’elle apporte de la souffrance, qu’elle détruit la paix, qu’elle apporte beaucoup de souffrance en continu et de problèmes, qu’elle est dangereuse. »
Donc leur formulation est très simple, mais c’est parce que je comprends les impacts de la colère et que j’en ai vraiment conscience dans mes tripes, dans mes cellules que je serai en mesure de limiter la colère en moi.
Donc bien sûr la première étape c’est d’observer quand on est en colère. On a le droit d’être en colère, encore une fois aucun jugement, cela m’arrive aussi, mais plus j’observe que cette colère que j’ai, elle n’est pas toujours liée à l’autre déjà, on revient sur premier renseignement, elle n’est pas toujours à l’extérieur, parfois elle est en moi parce que j’ai été blessé, vexé, mais pourquoi suis-je blessé, vexé ? Bah apparemment par les règles que j’ai mis dans mon cerveau, peut-être les règles je peux les changer. Si je comprends quelles sont les conséquences de mes colères, je vais pouvoir peut-être les stopper au vol.
Ces conséquences elles sont de deux registres principaux. Le premier c’est quelles conséquences pour l’autre, quelles conséquences pour le monde si j’ai beaucoup d’influence et que je suis en colère. Quelle vague de négatif j’envoie donc quelle conséquence pour le monde, quelles conséquences pour mon entourage, mais aussi quelles conséquences pour moi ? En fait ça n’apporte que des problèmes soit des problèmes de santé soit je vais avoir des conflits au sein de ma famille soit je vais avoir des conflits au sein de mon travail soit je vais avoir des conflits à l’extérieur de moi-même et générer des gens énervés, en colère eux-mêmes qui vont eux-mêmes diffuser la loi de cause à effet.
Bien sûr une cause entraîne des effets et des effets entraînent des causes et des effets et cela ne s’arrête jamais. Donc si j’en comprends les conséquences très négatives, j’ai plus l’énergie et les moyens de stopper cette colère avant qu’elle ne se déverse. J’ai le droit de la ressentir mais un peu moins de la déverser.
Quatrième enseignement
« Si tu veux changer le monde commence d’abord par essayer d’apporter des changements en toi. Ceci apportera des changements dans ta famille et de plus en plus autour de toi. Chaque chose que l’on fait a des effets, des impacts. »
Donc c’est vrai que souvent on veut changer des choses sur le climat, sur la bienveillance au travail, sur tout un tas de choses, Et j’ai tenté pendant 10 ans ce type de choses jusqu’au jour où j’ai vraiment compris que ça ne servait à rien. Ça ne servait à rien parce qu’on veut quelque chose pour l’autre dont il n’a pas forcément envie et on essaie de faire quelque chose et on a l’impression de rater quand on n’y arrive pas et dans 99 % des cas nous n’arrivons pas à changer l’autre. Nous pouvons inspirer l’autre ça c’est très différent. Inspirer l’autre ça veut dire que l’autre va reconnaître quelque chose d’intéressant chez nous et va tenter de le reproduire et c’est là où on en vient à commence par te changer toi-même parce que si tu deviens une meilleure personne, si tu as ces trois portes pures, si tu apportes plus de joie aux autres, plus de bienveillance, plus de grandeur dans tes actes, si tu oses faire des choses que les autres n’osent pas alors oui tu inspires, alors oui tu changes les autres notamment par ta bienveillance. Tu apportes plus de bienveillance. Il y a moins de tension qui vient de ta part donc mécaniquement tu changes le monde.
Cinquième enseignement
« Les personnes influentes ont besoin encore plus de spiritualité que les moines car si un moine agit de mauvaise motivation il ne fait de mal à personne à part lui-même, mais si une personne influente agit avec de mauvaises motivations alors un grand nombre de personnes en sera affecté négativement. »
Cela veut dire que de toutes façons tout le monde doit travailler sur soi. Tout le monde doit faire attention à avoir de plus belles paroles (cf. les accords toltèques). Tout le monde doit faire attention à ses comportements, à chercher à s’embellir. La spiritualité bien sûr ou croire en quelque chose de plus grand que soi apporte beaucoup sur ces registres-là. Mais si déjà on fait attention sans même parler de spiritualité ou de religion à son prochain, à nos paroles, nos actes, nos pensées, éviter le jugement, si nous arrivons à choper ces éléments négatifs au vol et les remplacer par d’autres alors nous commençons nous-même à influencer et si nous influençons et que de plus en plus de personnes nous suivent c’est très bien donc plus vous êtes influent plus vous avez un pouvoir pour changer le monde donc utilisez-le au mieux.
Sixième enseignement
« Quelle que soit la joie dans le monde tout vient du désir de rendre les autres heureux. Et peu importe les souffrances qu’il y a dans le monde tout vient de mon désir d’être heureux. Les personnes immatures travaillent pour leurs propres intérêts, Bouddha travaille pour le plus grand bénéfice des autres. »
Donc on voit bien encore que si on est tourné sur nous d’abord ça ne fonctionne pas. Notre mission dans la vie, notre but, devrait être de rendre les autres heureux c’est-à-dire de participer à rendre notre entourage heureux. Ce n’est pas toujours facile. Ce n’est pas toujours réaliste en tout cas sur de courtes périodes, mais au moins d’avoir cette vibration-là. Le résultat ne dépend pas forcément de nous, mais la vibration que l’on émet dépend de nous. Bien sûr on peut être dans un environnement difficile. Bien sûr on peut avoir de gros problèmes, mais nous sommes responsables dont notre esprit l’interprète, le coordonne avec notre corps et notre parole et cela nous pouvons le transformer au fur et à mesure. Ce n’est pas quelque chose que nous pouvons faire du jour au lendemain, c’est quelque chose qui se travaille sur des mois, des années, des décennies, mais c’est cet effort-là de dire ok j’essaie de penser à l’autre, j’essaie de faire quelque chose pour l’autre. Ensuite s’assurer d’être heureux soi-même parce que si on n’est pas heureux nous-même, il y a peu de chance qu’on rende les autres heureux. Si on est aigri, si on est en colère, on l’a vu tout à l’heure, il y a peu de chance qu’on rende les autres heureux, mais rendre les autres heureux nous rend souvent heureux ce n’est peut-être pas suffisant et bien comblons les autres éléments avec ce qui nous rend heureux notamment bah faire faire ce qui nous plaît, faire ce qui nous plaît EST UN moyen d’être heureux. Avoir de belles relations avec ses amis, ses collègues, sa famille nous rend heureux aussi voilà.
Septième enseignement
« Nous ne sommes que des visiteurs sur cette planète pour 90 ans ou 100 ans maximum. Pendant ce temps nous devons essayer de faire quelque chose de bien et d’utile pour nos vies. Si tu contribues au bonheur des autres tu vas trouver le vrai but et le vrai sens de la vie. »
Je crois que tout est dit. Quelque part c’est le résumé des six premiers. C’est que la vie a un sens, a un but et ce n’est sûrement pas de se servir soi-même. Ce n’est sûrement pas d’avoir la meilleure réussite, la meilleure progression pour afficher sa communication sur les réseaux sociaux ou que sais-je. C’est d’être fier d’avoir pu contribuer à quelque chose de plus grand que soi. C’est d’être fier d’avoir pu contribuer au maximum pour les autres, son entourage proche, mais beaucoup plus largement pour le monde, pour la planète. Et quand je dis les autres ça peut être les animaux, ça peut être la nature, ça peut être tellement de projets. Plus j’essaierai de contribuer sans juger en étant inspirant plus j’aurai de chance de changer le monde. Je vois tant de personnes qui essaient de changer le monde mais de manière brutale, en colère, en guerre, en tension. Tentons de résoudre tout cela dans la paix, dans le maximum d’équilibre en actionnant, en étant dans le mouvement parce que c’est le mouvement qui compte mais de manière la plus pacifique et contributif possible alors nous bénéficierons d’un monde plus harmonieux, plus en paix et surtout nous permettront à nos enfants de connaître quelque chose de plus positif encore.
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