Comment développer son intelligence émotionnelle ? QE vs QI
Pendant très longtemps on a considéré que le quotient intellectuel (QI) était l’unique mesure pour définir le degré d’intelligence. Mais qu’est-ce que l’intelligence ? Est-ce uniquement un raisonnement, des connaissances ou savoir s’adapter à une situation, à l’autre, maîtriser ses émotions ?
Le quotient intellectuel (QI) est basé sur l’analyse, sur le rationnel, sur la connaissance. Il se trouve que le QI d’une personne n’évolue quasiment pas dans sa vie. On estimait qu’un très bon QI c’était 130, un QI moyen c’était 100 et puis après on pouvait avoir des QI de 160 pour des sommités mondiales.
Le quotient émotionnel est basé sur des émotions, des sentiments, de la conscience de soi, de la connaissance de soi, de son rapport à l’autre. Et le quotient émotionnel contrairement au QI lui évolue dans le temps. Nous avons la capacité de le faire progresser, ce n’est pas un état figé. Nous pouvons le faire progresser et c’est ça qui est très intéressant.
3 études sur l’intelligence émotionnelle
La première étude est celle de Thomas Stanley qui a co-écrit plusieurs livres aux États-Unis notamment « The Millionnaire Mind ». Pour écrire ce livre, il a questionné plus de 700 millionnaires. Il a repéré cinq facteurs clés de réussite qui expliquaient la réussite de ces millionnaires : l’intégrité, la prise de décision par soi-même, la capacité à agir, le courage et la vocation. On peut également aborder un sixième point, un bonus c’est l’entourage. En effet, nous sommes la moyenne des cinq personnes que nous côtoyons le plus.
Si on observe tous ces points, ils relèvent tous de l’ordre du quotient émotionnel. Aucun n’est de l’ordre du QI. Et quand on interroge ces millionnaires sur le QI, en tout cas sur l’impact des études, ils répondent que ce n’est pas important. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas des éléments à prendre à gauche ou à droite mais que le plus important n’est pas là et que ce n’est pas ça qui définit la richesse.
Deuxième étude menée par Daniel Goleman précisera que 80 % de la réussite en entreprise est liée au quotient émotionnel.
La troisième étude que je souhaite aborder a été menée par Martin Seligman, un psychologue américain. Il a suivi quinze mille salariés donc une entreprise d’assurance où il a analysé le comportement et les performances de ces personnes. En plus du test de performances utilisé initialement par l’entreprise, Martin Seligman a introduit un test pour savoir si les collaborateurs étaient plutôt de nature optimiste, très optimiste, ou pessimiste, très pessimiste.
Et en corroborant ces deux études là, il a pu démontrer des faits incroyables que je vais partager avec vous. Le premier fait c’est que les personnes optimistes, donc qui dans le questionnaire après analyses sont considérés comme optimistes, ont vendu en deux ans 37 % de plus que les pessimistes. Deuxième enseignement c’est que les 10 % des plus optimistes, comparé au moins optimistes des 15 000, c’est-à-dire des plus pessimistes, ont vendu 88 % de plus que les pessimistes.
Donc vous voyez que ces trois études déjà démontrent la puissance du quotient émotionnel par rapport au QI.
Des clés pour réussir quelle que soit la situation dans laquelle vous êtes
Première situation : si j’ai été identifié, ou non d’ailleurs, mais que je pense avoir un faible QI ou que je l’ai mesuré, qu’est-ce que je peux faire pour réussir dans la vie parce qu’on m’a toujours dit « tu n’as pas un gros QI », « tu ne vas pas réussir », eh bien vous avez compris que c’est l’inverse.
Première chose à faire, vous pouvez développer votre quotient émotionnel parce que vous avez compris que c’est celui-là qui est vecteur dans la réussite. Par contre l’expertise elle, évolue. Pour être expert dans un domaine c’est-à-dire être très bon et valoir beaucoup sur le marché ou en tout cas apporter une grande valeur sur le marché c’est la règle des 10 000 heures c’est-à-dire c’est la règle du travail. Si vous faites 10 000 heures dans un domaine vous allez être très bons.
Maintenant le deuxième cas vous avez déjà un quotient intellectuel très fort ou en tout
cas assez élevé. Le premier risque c’est de s’endormir, c’est de s’ennuyer parce que vous considérez cela comme un acquis. Mais à un moment donné il y a des personnes qui pourront vous dépasser parce qu’avec cette règle des 10 000 heures justement elles pourront avoir une expertise supérieure puisqu’elles vont pratiquer, pratiquer, pratiquer. Vous avez donc intérêt à continuer d’apprendre tous les jours pour ne pas être dépassé et rester en mouvement.
Conclusion
La seule question à se poser c’est : est-ce que j’ai décidé d’avoir plus de réussite dans la vie ? La réussite c’est une décision. À partir de cette décision se déclenche un plan d’action et à partir de là je progresse et donc je me rapproche de la réussite telle que je l’entends.
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