Les neurosciences battent depuis longtemps en brèche cette idée selon laquelle, après 20 ans, nous entamerions un lent déclin neuronal.
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Est-ce qu’apprendre toute sa vie est devenu une nécessité ?
En période de crise, apprendre n’est véritablement plus une option. Je crois que c’est une nécessité.
Et j’avais envie aujourd’hui de partager 3 points avec vous.
Alors apprendre, c’est d’abord se vider.
Moi, j’aime particulièrement cette citation d’Einstein qui dit : « On ne peut pas résoudre un problème avec le niveau de conscience qui l’a créé ».
Et changer de niveau de conscience, c’est tout d’abord se vider de ses anciennes croyances.
C’est se vider de ses anciens schémas de pensée, et tout simplement se vider.
Pourquoi ? Pour accueillir la nouveauté et lui permettre de nous transformer.
Alors attention, l’idée, c’est pas du tout de faire table rase parce que je crois que c’est une véritable erreur.
Et c’est d’ailleurs une erreur très fréquente de penser qu’il faut repartir à zéro alors qu’en fait, on gagne à élargir son champ de connaissances, et je pourrais même aller jusqu’à dire, à élargir son champ de conscience.
Apprendre, c’est aussi faire taire son égo.
Penser tout savoir, prétendre avoir réponse à tout, être persuadé que l’avis de l’autre a moins d’importance que le nôtre, tout ceci finalement, c’est une forme d’égo.
Et cet égo, cette forme d’égo ne laisse pas de place à la réinvention.
Alors, apprendre, c’est donc un chemin d’humilité, et c’est tout simplement oser dire « je ne sais pas ».
Et c’est aussi se poser pour regarder quels sont ses atouts et quelles sont ses faiblesses parce que notre monde, je crois, a besoin véritablement d’humilité.
Et que l’on soit dirigeant, fondateur, entrepreneur, on a le droit de ne pas savoir. Et j’ai vraiment envie de dire qu’on a même l’obligation de ne pas tout savoir.
Apprendre, c’est aussi rajeunir.
Savoir que l’on ne sait pas, je pense que c’est aller de l’avant. Et notre cerveau, c’est comme un muscle.
Et plus nous allons le muscler, plus nous allons travailler notre neuroplasticité, c’est-à-dire la capacité à tout âge de créer de nouvelles autoroutes neuronales.
Notre cerveau, finalement, c’est une cohabitation de petits chemins de campagne et d’autoroutes.
Et les neurosciences prouvent désormais que l’apprentissage régulier permet de transformer un chemin de campagne en une véritable autoroute.
Alors, vous allez me dire : quel intérêt ?
L’intérêt, c’est de créer de nouvelles connexions entre nos cellules, entre nos neurones pour conserver une agilité intellectuelle, et ainsi dépasser la déprogrammation vers un lent déclin de notre capacité à réfléchir. Et ça, je trouve que c’est une super nouvelle.
Donc, apprendre, c’est accroître sa durée de vie.
Donc pour résumer, apprendre :
Et en conclusion, j’ai envie de dire qu’apprendre, c’est donner du sens dans sa vie, personnelle et professionnelle.
Et donc je crois véritablement profondément qu’apprendre, c’est se donner les moyens de réussir avec un supplément d’âme.
À très vite.
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