Qui aurait cru que Les Bronzés pourraient avoir un effet bénéfique sur votre activité d’entrepreneur ou de dirigeant d’entreprise ?
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Aujourd’hui, on veut partager avec vous quelques phrases cultes d’un film (que Sébastien adore pour tout vous dire) qui est Les bronzés font du ski.
Et finalement, on a raisonné et on a été interpelé par le fait que certaines de ces phrases cultes soient des vrais enseignements pour notre business.
Alors, on commence par « J’y vais mais j’ai peur ».
Extrait n°1 :
– C’est trop dur.
– Viens ! C’est fastoche.
– J’y vais, mais j’ai peur…
– Hé, ça va vite.
Donc, il faut comprendre dans cette citation que oser fait toujours peur et que la peur, finalement, c’est un réflexe de votre cerveau pour vous protéger. Il faut juste comprendre ça.
Pourquoi vous protéger ?
Parce que le rôle du cerveau, c’est d’assurer votre survie et que dans les situations délicates, nouvelles, surtout quand on est sur une pente
un peu comme ça et qu’on sait pas bien skier, le cerveau nous alerte. C’est pas négatif.
Le cerveau nous alerte sur le fait qu’il y ait un danger au cas où nous, on s’en serait pas rendu compte et que cette pente, elle peut être un petit peu dangereuse pour nous. On peut se casser quelque chose.
Il nous alerte juste et si on arrive à traiter cette peur, et bien on se dit que finalement, on va pouvoir la dépasser et que c’est en apprenant à dépasser quelques-unes de nos peurs que l’on va pouvoir progresser petit à petit sur notre chemin.
Alors là, il se trouve qu’elle a pas réussi vraiment à dépasser sa peur.
En tout cas, elle s’est lancée mais théoriquement, on peut manager le risque, on peut diminuer le risque dans toute chose.
Donc, on ne dit pas de prendre des risques, on dit juste d’apprendre à gérer sa peur et à la dépasser.
Alors, la deuxième phrase absolument incroyable, c’est « Vous avez des crêpes, vous avez du sucre, vous pouvez me faire une crêpe au sucre ».
Extrait n°2 :
– Je vais vous prendre une crêpe au sucre avec une bière.
– Ah non non non, je m’excuse monsieur, mais nous ne faisons pas ça ici. Vous vous êtes trompé d’établissement. Vous avez toutes nos crêpes sur la carte.
– Vous avez de la pâte ? Vous avez du sucre ? Alors avec la pâte, vous faites une crêpe puis vous mettez du sucre dessus !
Pourquoi on a retenu cette perle ? Parce qu’elle est absolument incroyable, quand même, cette phrase.
C’est que, c’est simplement pour vous rappeler à quel point il est essentiel de passer du temps à étudier les besoins de son client, c’est-à-dire que trop souvent, on a eu l’occasion d’aborder déjà ce sujet mais, trop souvent, on est centré sur ce que l’on a envie d’accomplir, on cherche à rendre le meilleur service, mais parfois en sur-sophistiquant ce que l’on a envie d’apporter.
Donc, de façon très simple, il est parfois aussi évident que cela, c’est-à-dire de mélanger des crêpes et du sucre pour obtenir une crêpe au sucre, c’est que parfois, la solution à apporter, la réponse que l’on peut l’apporter aux attentes d’un client, elle est aussi simple que de pouvoir juste mixer deux paramètres.
Donc, apprenons à être moins perfectionniste et surtout apprenons à être sur des basiques de la compréhension de ce qu’attendent nos clients.
La suivante, c’est : « J’étais à deux doigts de conclure ».
Extrait n°3 :
– Oh, c’est malin !
– Oh ! Laisse tomber, c’est une folle. Elle sait pas ce qu’elle veut.
– Mais enfin, j’étais à deux doigts de conclure. T’as tout foutu en l’air. Je sais pas ce qui me retient de te casser la gueule, tiens !
– La trouille, non ?
– Ouais, ça doit être ça. Allez, on rentre.
Qu’est-ce que Jean-claude nous indique, finalement ?
Il nous indique que, peut-être, il aurait dû mieux analyser la situation.
Nous, ce qu’on pourrait l’encourager à faire, c’est de se dire « comment je pourrais obtenir un feedback ? Pourquoi l’opération ne s’est pas faite ? »
Donc, obtenir des feedbacks, c’est-à-dire des retours de vos clients, des témoignages de vos clients sur pourquoi ça se fait, pourquoi ça se fait
pas, permet d’améliorer sa stratégie, sa stratégie de prospection par exemple.
Alors là, c’est une forme de prospection mais il y en a plein d’autres.
C’est que quand je ne conclus pas, il faut que je comprenne pourquoi. C’est ça qui est essentiel.
On s’en fiche que l’on conclut ou pas. L’important, c’est de comprendre pourquoi pour améliorer le fait que je conclus la prochaine fois et bien plus souvent.
Alors, la quatrième perle de ce film, c’est « Oublie que t’as aucune chance. Vas-y, fonce ».
Extrait n°4 :
Écoute Bernard, je crois que toi et moi, on a un peu le même problème, c’est-à-dire qu’on peut pas vraiment tout miser sur notre physique, surtout toi.
Alors, si je peux me permettre de te donner un conseil, c’est : « oublie que t’as aucune chance, vas-y fonce ».
Alors nous, celle-là, elle est quand même assez emblématique et on l’adore.
Pourquoi ? Parce qu’elle aborde ce sujet, finalement, de la confiance en soi et au-delà de la confiance en soi, du petit grain de folie qu’il est important d’avoir quand on lance un business, quand on est à la tête d’un business, et de retenir une seule chose, c’est que c’est dans le mouvement que l’on obtient les réponses, c’est-à-dire que si on est tétanisé, si on attend les conditions idéales, si on essaie de tirer des plans sur la comète mais sans jamais se confronter à la réalité, rien ne marchera.
Donc oublier qu’on n’a aucune chance, c’est une vraie certitude et c’est une façon finalement très légère de doper sa confiance et d’y aller à fond et d’apprendre, d’apprendre par les petits pas successifs qu’on va pouvoir faire.
Voilà. Donc, rien n’est impossible, même pour Jean-Claude.
Et la dernière, c’est : « Vous savez, Monsieur Dusse, ce qui ne va pas, c’est le planter de bâton ».
Extrait n°5 :
– Monsieur Dusse, ce qui ne va pas, c’est le planter de bâton. Le planter de bâton ne va pas…
– Je vais te le planter, le bâton, moi ! Je vais te le planter, moi, le bâton ! Aaahhhhhhh !
Alors celle-ci, finalement, qu’est-ce qu’elle nous évoque ?
Elle nous évoque que la répétition, c’est un ancrage, c’est-à-dire qu’à chaque fois que je plante mon bâton à gauche, à droite, à gauche, à droite, c’est un ancrage, c’est-à-dire que je prends l’habitude d’appliquer une méthode que je répète jusqu’à temps de pouvoir la maîtriser et de la dépasser.
À un moment donné, on n’a plus besoin de planter de bâton. On peut continuer de faire le geste, c’est pour nous donner un rythme, etc., et on peut dépasser la méthode, sauf que tant qu’on n’a pas dépassé la méthode, il faut s’obstiner à continuer à l’appliquer, j’ai envie de dire, un peu bêtement, mais c’est pas bêtement, c’est intelligemment, intelligemment parce que je la répète en sachant que je vais pouvoir la dépasser plus tard.
Mais je ne peux pas dépasser ce que je ne maîtrise pas et Monsieur Dusse l’a compris à ses dépens.
Et donc voilà, continuons d’appliquer les méthodes puis de les dépasser. C’est ça qui est important parce que répéter n’est pas recommencer.
Si y a un truc à retenir, c’est que répéter n’est pas recommencer. C’est ancrer, c’est-à-dire c’est ancrer en profondeur, en profondeur, en profondeur.
À très bientôt.
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