Nous vous présentons la pyramide de la réussite (CMA), dont les trois côtés sont essentiels et complémentaires pour réussir en tant que travailleur à votre compte.
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Comment réussir en tant qu’indépendant et entrepreneur ?
Nous allons démarrer par la pyramide, elle a une forme de pyramide (ça commence très très fort).
Alors là, je me suis remise à la craie aujourd’hui, j’adore ça.
Donc voilà, voilà notre pyramide, et qui tourne autour de 3 axes et on va vous décrire quels sont ces axes.
Et le premier… (je vais faire une petite bulle là), c’est le C de cette pyramide, c’est ce qu’on appelle la compétence.
La compétence, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que tout au long de notre carrière, de nos études de notre carrière, on a réussi à acquérir différents savoir-faire. On est puissant sur différents registres.
Et il faut bien avoir en tête que ce qui est important, c’est la compétence que l’on a, mais aussi la compétence qu’il faut s’autoriser à acquérir en fonction des besoins du marché ou de ce que l’on aura identifié comme étant une attente de notre cible.
Et moi, ce que je voulais juste dire, peut-être avant de passer la parole à Seb, c’est que trop souvent, quand on commence, quand on lance une activité ou quand on veut renouveler son activité, on est très très focalisé sur sa compétence parce qu’on a des profils un peu cérébraux, un peu intellectuels.
Et on pense que ce que l’on sait ou ce que l’on maîtrise ne sera jamais assez.
Et nous, on aurait envie de vous encourager à regarder non pas ce premier pilier qu’est la compétence, mais à mettre beaucoup plus d’énergie
sur les deux autres, qui sont ceux que je vais dessiner maintenant, d’ailleurs.
Alors, en tout cas, juste avant que Marylise ne dessine (suspense), ce qui est important de comprendre, c’est qu’il va y avoir trois bulles, d’accord ?
On enlève une partie du suspense et que c’est l’équation, c’est la synchronisation de ces trois bulles qui va faire en sorte que votre business va pouvoir décoller comme ça.
Donc la compétence n’était que le premier, et c’est une compétence soit actuelle, soit en devenir, mais en devenir des deux autres bulles qu’on va décrire.
Donc, le deuxième pôle, puisque je vais dessiner un autre cercle, le deuxième pôle, c’est un M pour marché.
Historiquement, on vient tous en général de quelque part, ce qu’on appelle d’un marché ou d’une industrie.
Ça peut être l’industrie du sport, ça peut être le domaine bancaire.
On maîtrise tous un environnement en général, dans lequel on a démarré une première expérience professionnelle ou même voire voire des stages mais en général, c’est une expérience professionnelle. Il y a toujours des industries ou des marchés qu’on maîtrise.
Et ce qui est très important, c’est d’arriver à lister très concrètement, après vos compétences, les marchés que vous maîtrisez.
Encore une fois, « que vous maîtrisez », c’est dans lesquels vous avez passé un ou deux ans, trois ans, quatre ans, et que vous avez eu des débuts d’apprentissage.
On ne demande pas que vous soyez un expert avec 20 ans d’expérience.
Donc, les marchés pour lesquels vous avez travaillé, vous les listez ici et ça va vous permettre déjà (vous voyez un peu le chemin) de dire « tiens, compétences que j’ai, marché que je connais ».
Voilà, on commence déjà à faire un petit lien.
Et le troisième pôle, qui est vraiment le pôle à creuser, qui est vraiment essentiel, c’est de passer beaucoup de temps à décrypter les attentes du marché.
Pourquoi c’est essentiel et pourquoi c’est très important ?
C’est que généralement, quand on est à la tête d’une activité, quand on lance son activité, on est très focalisé sur ce que l’on sait faire, sur ce que l’on connaît, sur les marchés que l’on connaît, mais on passe trop peu de temps, généralement, à vraiment creuser ce que sont les attentes de notre cible, les attentes de notre marché.
Donc nous, si on avait un conseil essentiel à vous donner, c’est de prendre le temps de bien décortiquer cette troisième bulle des attentes du marché et pourquoi je dis que c’est essentiel, (c’est) parce que très souvent, on tombe complètement amoureux de ce que l’on a à offrir, de notre produit, de notre service, et on passe trop peu de temps à scruter, à comprendre, à décortiquer les attentes de son marché.
Alors, vous allez me dire (qu’)on n’a pas attendu cela puisque ce sont des règles de marketing, finalement, de base.
Oui et en même temps, nous on voit et c’est notre propre expérience.
Moi, avant de lancer Lumerys, j’ai travaillé pendant plusieurs décennies (je vais faire ma vieille Marylise), mais j’ai travaillé pendant plusieurs décennies sur des problématiques de marque.
Et la question des attentes du marché étaient bien sûr essentielles, mais quand on lance son activité, quand on se retrouve à la tête de son business, on n’a plus toute une horde de consultants, d’instituts de sondage ou de personnes qui vont pouvoir réaliser des études pour nous, soit d’une équipe qui va être très active pour mettre en place des choses.
Et donc, on reste très focalisé, en tant qu’indépendant, en tant qu’entrepreneur, on reste trop, j’ai envie de dire trop, focalisé sur ce que l’on aime, sur ce qui nous anime et pas assez à l’écoute des attentes du marché.
Et donc, ce qui est essentiel, c’est de mixer :
Et, si je devais compléter ce que dit Marylise, c’est que le plus important dans l’histoire, c’est le A, c’est les attentes, c’est-à-dire c’est les attentes que vous allez lister pour chaque marché.
Imaginons que vous ayez travaillé sur peut-être trois marchés, quatre marchés, listez bien toutes les attentes que vous pensez de ces trois marchés-là séparément : marché 1 → les attentes ; marché 2 → les attentes ; marché 3 → les attentes.
Ça, c’est le plus important.
Ensuite, que vous ayez les compétences ou non, à la limite, on va dire que c’est pas tout de suite le problème, c’est-à-dire que c’est pas le plus important.
Les compétences, vous pourrez les acquérir mais d’abord, listez les attentes parce que si vous cherchez à fourguer vos compétences à un marché qui n’a pas les attentes en relation directe avec les compétences, ça va pas être terrible.
Donc le plus important, on focalise sur les attentes et ensuite, on regarde quelles compétences je peux développer et quelles compétences je dois aller chercher. Ça, c’était le troisième point.
Je voulais juste, pour poursuivre sur cette question des attentes puisque vous avez vu que c’était un point essentiel, il est important de ne pas procrastiner sur le sujet, c’est-à-dire de ne pas penser, seul au fond de son bureau ou de sa cuisine ou que sais-je encore, mais de se connecter à son marché, c’est-à-dire d’aller interroger votre cible.
Soyez à l’écoute de votre cible.
Elle seule peut vous faire part des attentes qui sont les attentes réelles et profondes de ce segment de marché.
Le dernier point qui est essentiel, c’est un point qui nous est cher, et peut-être Marylise peut le dessiner et en parler même (j’espère que vous allez le voir, c’est ce qui est au cœur de tout ça, qui est vraiment à l’intersection, voilà, à l’intersection des compétences, du marché et des attentes de notre cible).
Donc, c’est l’intersection de tout ça et en même temps, c’est le cœur, c’est-à-dire c’est ce qui va vous faire vibrer.
C’est pour ça qu’on voulait pas trop insister sur les compétences parce que si vous voulez vous réinventer, a priori si vous êtes en reconversion, si vous entreprenez, si vous devenez indépendant, c’est que vous avez envie de faire de nouvelles choses.
Donc, c’est pour ça que ce qui est important, c’est de se dire quels sont les besoins identifiés, et ensuite de savoir qu’est-ce qui va m’animer, qu’est-ce qui va me plaire, quelle va être la passion que je vais pouvoir développer.
Admettons qu’il y ait besoin, je sais pas moi, de programmation neurolinguistique mais que vous ne maîtrisiez pas ce sujet, eh bien
vous aurez peut-être un an pour pouvoir le maîtriser avant d’adresser le marché, mais c’est pas grave parce qu’au final, vous allez être très bon parce que vous allez être tellement passionné que vous allez apporter bien plus de valeur sur ce sujet que peut-être auparavant.
Donc, la passion doit prendre le pas sur la compétence. D’accord ?
Et la compétence, vous allez l’acquérir. On peut se donner du temps pour l’acquérir.
C’est très important. Il y a beaucoup d’entrepreneurs, beaucoup d’indépendants qui cherchent à réexploiter ce qu’ils ont fait déjà, mais ils ont même plus envie de le faire. C’est souvent pour ça qu’ils ont quitté l’entreprise.
Donc voilà, le A est très important. Et retenez bien : C-M-A, c’est la trilogie, c’est la pyramide de la réussite. C’est les compétences,
le marché et les attentes.
Et peut-être, on voulait dérouler ensemble un petit schéma qui est d’actualité puisque, à l’heure où nous tournons cette vidéo, y a le Festival de Cannes avec la montée des marches.
Et bah, c’est ce qu’on a appelé aussi, nous, la montée des marches. C’est la montée des marches de sa nouvelle activité.
Qu’est-ce que ça veut dire ?
Ça veut dire qu’il y a deux cas de figure, souvent. C’est soit parfois on n’ose pas être heureux et on se dit « Bon bah voilà, comme je démarre, bah à un moment donné, je vais faire des trucs chiants, et puis petit à petit, voilà, on verra bien ce qui se passe. Je vais faire ce que je sais
déjà faire ».
Mais si vous avez quitté, encore une fois, ou si vous entreprenez, c’est pour faire des choses qui vous passionnent, d’accord ?
Ou le chemin inverse, c’est « Oh bah là, je veux faire totalement ce que j’aime. Finis les trucs chiants ».
Sauf qu’il y a aucun des deux scénarios qui fonctionne, d’accord ?
C’est comme au Festival de Cannes. Un bon scénario, c’est un mix de plusieurs choses et bah là, c’est la même chose.
Pour monter les marches, il va falloir démarrer sur un curseur qui va être légèrement différent de ce que vous avez l’habitude.
Qu’est-ce que c’est qu’un curseur ?
Ça veut dire que peut-être la première année, vous allez faire 60 % de ce que vous aimez et 40% de ce qui va vous faire vivre.
Mais l’important, c’est pas le point de départ. Enfin si, un minimum de 50% parce que sinon, il y a un problème.
L’important, c’est cette montée des marches. L’année d’après, peut-être vous allez faire 70% de ce que vous aimez et 30 % de ce que vous n’aimez pas, etc., etc. jusqu’à faire 90%, 95% de ce que vous aimez au bout de quatre ans.
Et bah, c’est bien ça l’essentiel mais ça se construit. C’est pas à pas.
Marylise vous le dirait. C’est tout le temps pas à pas. On peut pas décréter d’un seul coup de faire 95% de ce qu’on aime.
À un moment donné, faut bien vivre, faut bien faire vivre son activité.
Faut bien générer le chiffre d’affaires, faut bien générer les premiers clients.
Ensuite, vous pourrez changer vos offres, changer votre produit et aller vraiment là où vous êtes bon et là où vous aimez.
Voilà ce qu’on voulait partager avec vous aujourd’hui, qui est finalement un mix de méthode et de notre propre vécu d’entrepreneurs à la tête de Lumerys.
Donc, pensez bien, s’il y avait un mot-clé dans tout ce que l’on a dit, c’est le cœur.
Faites-vous confiance. Écoutez votre cœur.
Ne vous focalisez pas trop sur les connaissances, sur ce qu’il faut ou faudrait avoir ou maîtriser.
On pourrait dire le cœur au carré, d’ailleurs.
Le cœur de votre client, c’est les attentes, et votre cœur à vous, et c’est les deux qui vont faire que (enfin, sans que ça se touche trop, d’accord ?), c’est les deux qui vont faire que vous allez être super bon.
À très vite.
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