Prendre le temps de réinventer la façon dont on utilise son temps, c’est se réinventer soi-même. Sortir un peu plus chaque jour de ses habitudes pour redonner de la valeur à ses actions.
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Nos enseignements majeurs
Comment améliorer sa productivité et son efficacité dans son entreprise ?
Il s’avère que le sujet de l’amélioration de la productivité, de l’efficacité des dirigeants, des
entrepreneurs, c’est un sujet qui revient tout le temps même si nous, on n’est pas super fans de ces formules-là, de ces mots-là.
Mais en tout cas, on voulait aborder ce sujet parce que c’est un brouhaha constant dans un monde qui s’accélère, qui va de plus en plus vite. Et on voulait aborder ce sujet déjà par un premier point.
Ce qu’on veut dire déjà, c’est que productivité, pour nous, ne rime pas avec plus de travail.
C’est pas du tout l’idée. Au contraire, c’est que l’amélioration de la productivité pour nous, elle passe par quelque part une meilleure efficacité.
Donc, on devrait être plus aligné sur ce qu’on fait, plus performant sur ce qu’on fait.
Donc théoriquement, on est censé y passer moins de temps.
En tout cas, nous, c’est notre philosophie : ne pas sacrifier sa vie pour avoir un peu plus de liberté, plus de créativité, éventuellement plus de loisirs.
Et d’ailleurs, y a même un terme, c’est toujours un débat entre nous et parfois les entrepreneurs. Pour nous, on parle même plus d’efficacité, on parle d’efficience.
Et je ne sais pas si vous connaissez la différence mais, imaginez que vous deviez, par exemple, couper un brin d’herbe.
Soit vous utilisez un tank, et auquel cas, quand vous roulez dessus, oui ça va couper le brin d’herbe. Ça, c’est être efficace.
Et efficient, c’est se dire « Finalement, j’ai pas besoin d’un tank. J’ai juste besoin d’un petit sécateur. »
Donc, vous voyez la différence entre l’efficience et l’efficacité.
Nous, on est plus pour l’efficience.
C’est le juste rapport entre l’énergie que j’y consacre et le besoin d’énergie ou la valeur en face.
Y a un deuxième aspect qui, à nos yeux, est très important : c’est la valeur du temps, parce qu’on observe que trop souvent, parce qu’on est débordé, parce qu’on court tout le temps, on est dans une logique de compensation, c’est-à-dire qu’on compense une absence d’efficience par un nombre d’heures.
Et de fait, on s’en rend compte de façon absolument évidente, mais on observe que ce n’est pas la solution parce qu’on finit juste par s’épuiser. Donc, raisonner en redonnant de la valeur à son temps.
Moi, j’aime bien cette approche des Soufis qui disent que le temps, finalement, a une dimension sacrée.
Et je me dis qu’au quotidien, redonner cette dimension sacrée au temps, redonner de la valeur au temps, l’utiliser avec respect, c’est un moyen de gagner en efficience.
Et pour donner de la valeur au temps justement et amplifier son développement, accélérer sa productivité, l’idée c’est de travailler plus avec des méthodes agiles.
Il se trouve que Toyota a beaucoup travaillé en lean sur les chaînes de production.
Dans un monde plus informatique, on a travaillé beaucoup en SCRUM.
Et il se trouve que SCRUM, la méthode agile SCRUM s’applique à beaucoup d’autres endroits.
Et nous, on forme beaucoup d’entreprises sur ces sujets-là.
L’idée, c’est de dire (que) comme le temps a de la valeur, il faut que les tâches que j’associe dans ce temps aient de la valeur. Il faut que ces tâches aient de la valeur pour le client.
Souvent, c’est le cas. C’est de dire (qu’)on raisonne pour le client, et ensuite on peut aussi raisonner pour son projet, pour son entreprise en interne.
Donc, le raisonnement par la valeur, il est essentiel parce que du coup, j’enlève tout ce qui n’a pas de valeur. C’est ça un peu la philosophie des méthodes agiles si vous voulez juste les découvrir en 2 minutes.
Y a une autre dimension qui est juste absolument essentielle quand on veut améliorer sa productivité, booster son efficacité.
Vous avez compris que nous, on est beaucoup plus à l’aise avec le mot efficience.
Mais l’idée, elle est très simple : c’est de définir des indicateurs très précis qu’on va pouvoir suivre.
Et pourquoi c’est absolument essentiel ?
Parce qu’on ne peut pas améliorer ce que l’on ne mesure pas. Donc l’idée de la mesure permanente, l’idée des indicateurs à mettre en place, elle est absolument essentielle lorsqu’on
parle d’efficience.
Et le dernier point, on ne vous encouragera jamais assez à investir :
- dans les outils, dans les outils qui apportent une innovation, en tout cas qui apportent une efficience, qui vous aident à passer des caps sur la productivité mais sur tant d’autres choses (et en même temps, ça vous permet de rester à la page, à la pointe) ;
- dans l’homme, dans les équipes. Ça peut être des équipes qui sont externalisées. Ça peut être des partenaires des prestataires. Ça peut être en interne. L’idée, c’est de trouver des équipes qui vont être meilleures que vous, et même sur les axes stratégiques parce que souvent, on se dit « Oui mais les axes stratégiques, ça doit être moi ». Non, on n’a pas le temps de tout faire.
Donc vous, vous pilotez les choses mais les équipes, les partenaires, doivent être meilleurs que vous, même sur les axes stratégiques, parce que :
- c’est comme ça que vous allez comprendre,
- c’est comme ça que vous allez apprendre,
- c’est comme ça que vous allez amplifier le développement,
- c’est comme ça que votre projet va prendre une autre envergure.
Si vous avez peur à chaque fois d’avoir des équipes plus fortes, vous allez plafonner votre entreprise, vous allez plafonner votre projet.
Donc, n’hésitez pas à investir.
Nous, je sais qu’on réinvestit beaucoup.
D’ailleurs, ces vidéos sont un investissement pour nous et en même temps, elles sont prégnantes dans notre projet.
Elles sont complètement intégrées dans notre projet. Et ça fait partie pour nous des moyens de diffuser notre savoir.
Et en fait, y a juste pour terminer une dernière question qu’on s’est posés.
On y a répondu et ça nous a permis d’améliorer significativement notre efficience.
Cette question, elle est très simple, c’est juste de se demander (suspense) sur quoi, dans tout ce que je fais, sur quoi est-ce que j’ai de la valeur et sur quoi je n’ai pas de valeur.
Et c’est très simple : sur quoi j’ai de la valeur ?
Sur les tâches que je dois absolument faire, c’est-à-dire ce sur quoi je suis attendu au sein de l’entreprise dans laquelle je suis et puis le reste.
Comme le disait Sébastien, le reste, c’est très simple, c’est pas à nous de le faire.
Et c’est comme ça qu’on arrive à garder un positionnement qui est le bon, qui est le meilleur pour faire progresser sa structure.
Donc, voilà ce qu’on voulait partager avec vous aujourd’hui. C’est quelques conseils, ce que nous, on applique au quotidien.
Une dernière chose : en général, ce sur quoi on a de la valeur, c’est ce qui nous anime un peu, c’est ce qu’on fait avec cœur. Alors, c’est pas toujours vrai mais principalement, c’est ça.
Donc en général, ce qui est intéressant, c’est ce sur quoi on a de la valeur. C’est un peu ce qu’on aime avec le cœur.
Donc, raison de plus, j’ai envie de dire : s’il y a la synchronicité, la symbiose de ces 2 éléments-là, foncez et consacrez-vous le plus possible à ça.
Peut-être qu’au début, ce sera que 50% mais essayez de monter dans le pourcentage jusqu’à 80, 90%. Voilà !
À très bientôt.
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