On rencontre nombre de personnes, nombre d’entreprises qui se disent agiles et pourtant, qui ont du mal à s’adapter aux bouleversements de leurs environnements.
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Nos enseignements majeurs
Comment devenir (plus) agile au quotidien ?
Alors, ce qu’il faut comprendre, c’est que pour nous, l’agilité, ce sont 2 choses :
1. C’est une méthode.
Il y en a plusieurs, le lean, le scrum, il peut y en avoir d’autres.
L’idée ici n’est pas de lister tous les bénéfices de chaque méthode, on le fera ultérieurement dans d’autres vidéos, mais sachez que c’est une méthode très précise, une méthode d’agilité qu’il faut apprendre.
2. C’est un état d’esprit.
Et c’est la combinaison de la méthode et de l’état d’esprit propre aux changements qui vont faire qu’on va devenir agile.
Ce qu’il est important de comprendre, c’est qu’en termes d’état d’esprit, on n’est pas tous égaux face au changement.
Ça, c’est essentiel, à partir du moment où on réfléchit à des problématiques d’agilité, il est important de considérer la relation que chacun, que chaque individu a avec le changement.
Pourquoi ?
Parce que dans tout changement, dans tout process d’agilisation :
- certains vont s’emparer immédiatement de la nouveauté, de la méthode et vont y aller à fond, pour peut-être, parfois, s’essouffler très rapidement,
- d’autres vont rentrer dans des phases de colère ou vont pas du tout adhérer, et pour autant, dans la durée, vont plonger à fond dans l’agilité au quotidien.
Donc, cet état d’esprit et cette compréhension de chaque individu et de la façon dont il réagit par rapport au changement est essentiel parce qu’on ne peut pas agiliser une entreprise, agiliser des équipes si on ne comprend pas comment chacun réagit face au changement.
Donc, vous venez déjà de comprendre un des secrets de notre formation, c’est que pour changer, il faut comprendre comment fonctionne le mindset, le cerveau, les neurosciences, et ensuite vient la méthode. Ça, c’est le premier secret.
Le deuxième secret, c’est que quand on lance une tâche, un projet, sur 6 mois, sur 1 an, on est souvent très stimulés par tout ce qu’on va pouvoir réaliser mais on en oublie une chose essentielle, c’est le temps et les ressources.
On ne se pose que très rarement la question : « Ai-je vraiment le temps de réaliser tout ça ? Ai-je vraiment les ressources pour réaliser tout ça ? »
Et ce qu’on voit, c’est que bon nombre de tâches, de projets, ne vont pas jusqu’au bout juste à cause de cette notion de temps.
Donc, être agile, c’est bien être capable de mesurer le temps que prend une action ou une tâche et de savoir si j’en ai les capacité techniques.
Et très souvent, on nous dit : « Mais moi, je vais m’agiliser sur mon quotidien ».
Et nous, on n’a pas envie de prendre les choses comme ça parce qu’on voit que c’est très difficile de changer ses habitudes.
Pourquoi c’est difficile de changer ses habitudes ?
Parce que :
- d’une part, c’est une zone de confort,
- d’autre part, très souvent, les uns les autres peuvent nous refiler ce qu’on appelle les singes, c’est-à-dire nous repasser des sujets et finalement, tout le monde s’arrange avec ça.
Et nous, on pense plus facile de s’agiliser sur des projets qui ont cette particularité d’être bien définis dans le temps, dans une problématique.
Et c’est en réussissant à s’agiliser sur des projets que peu à peu, par capillarité, on va devenir agile dans son quotidien.
Donc, privilégier l’agilisation sur des sujets extrêmement définis qui ne seront pas des sujets du quotidien pour, peu à peu, devenir vraiment agile.
Alors, on pourrait en parler pendant des heures mais 2 clés de succès de l’agilisation, de l’agilité sont :
- s’assurer que, tous les 10 jours, 15 jours ou 3 semaines, je fais une rétrospective des actions qui ont été menées les 3 dernières semaines, par exemple, et que j’essaye de trouver des clés d’amélioration. L’agilité, c’est une forme d’amélioration continue. Répéter, c’est une première clé.
- pour bien réussir un projet en mode agile, on ne va prendre en considération au moment des rétrospectives toutes les 3 semaines que des tâches qui sont réellement terminées. Pourquoi ? Parce que souvent dans le monde de l’entreprise, avec des entrepreneurs, on entend « Oui, c’est presque fait », « j’ai presque fini, j’ai plus qu’un coup de fil à donner »… Au final, dans la vraie vie, on se rend compte que tout est bien plus long que ce que l’on pense. Donc, en agilité, on mesure que ce qui est terminé, ce qui nous permet d’avoir un avis très précis si la tâche ou le projet est en avance ou est en retard, et d’en tirer les conclusions et de trouver des solutions pour résorber ce retard.
Donc, s’il n’y avait que 3 points à retenir :
- l’agilité ce n’est pas une mode, c’est une méthode et c’est un état d’esprit
- on n’est pas tous égaux face au changement et de l’intégrer dans la réaction des uns et des autres.
- vous l’avez entendu sous différentes formes, mais l’agilité, c’est un principe de réalité, de réalité du temps disponible, de réalité des tâches qui avancent ou qui n’avancent pas, et c’est la somme de ces paramètres qui font qu’à un moment donné, en tant que groupe, en tant qu’entreprise, en tant que dirigeant, on est dans une configuration de souplesse qui permet de mieux s’adapter aux mutations de ses marchés.
Merci et à très bientôt (à bientôt).
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