La communication, comme un miroir de qui nous sommes, de là où nous en sommes.
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Comment mieux communiquer ?
10 erreurs de communication vous polluent la vie, vous font rougir, vous mettent en situation de stress.
Il est donc temps de vous réinventer et on va vous démontrer que l’on peut être une personne qui compte sans forcément avoir beaucoup de charisme, sans forcément avoir toujours les mots justes.
Tout ça n’est que question de méthode, et on va vous transmettre 10 points que vous allez pouvoir appliquer dans votre quotidien.
Et dans nos coaching, aux côtés des dirigeants, des entrepreneurs, des managers, on se rend compte que ce sujet de la communication est vraiment un sujet de préoccupation parce qu’à certains moments, on peut se sentir peut-être moins à l’aise, on peut douter de son impact.
Et dans ces cas-là, la technique, la méthode peut pallier ces manques de confiance.
Allez, c’est parti !
Erreur n°1 en communication
C’est de penser que ce que vous avez dit est clair pour l’autre.
Il faut bien distinguer (la PNL le démontre très bien) la différence entre :
- la carte mentale
- et le territoire.
On va vous expliquer ce que sont les deux (on parle même de carte du monde).
Mais l’idée de la carte mentale ou de la carte du monde, c’est de se dire que j’ai une représentation du monde.
Vous voyez bien que la représentation n’est pas égale au monde, n’est pas égale au territoire.
La représentation, c’est par rapport à vos croyances.
Vous vous faites une idée des choses par rapport à votre vécu, votre expérience, toutes les valeurs même qu’on vous a transmises. Donc vous vous faites une propre représentation du monde.
Mais dites-vous que la personne qui est en face, elle n’a pas :
- cette représentation,
- les mêmes croyances,
- les mêmes valeurs,
- le même vécu,
- la même expérience.
Donc il ne faut pas confondre ce qu’est réellement :
- le territoire (par exemple, deux rochers et une montagne),
- la représentation que vous allez vous en faire (en vous disant « Ah oui là, c’est plutôt aride », ou plutôt sec, ou plutôt dangereux, etc.), qui va dépendre de ce que vous avez vécu.
Et si vous pensez que la personne a compris immédiatement ce que vous voulez, c’est pas possible parce qu’il y a tout un tas de non-dits.
Vous avez peut-être dit 5% mais vous n’avez pas parlé de vos émotions.
Vous n’avez pas parlé de ce que vous ressentez.
Vous n’avez pas parlé de l’expérience qui vous conduit à croire que…
Donc il faut toujours en communication s’assurer que l’on a compris ce que l’on dit en précisant les choses de manière à contourner le sujet, à l’aborder sous un angle 360° peut-être, pour vous assurer que la personne a minima compris le maximum de choses.
Quand la police prend les témoignages de personnes qui ont assisté à un accident, elle sait qu’il va y avoir beaucoup de témoignages qui ne concordent pas parce qu’on n’a pas la même représentation de ce qui s’est passé.
Et c’est pour ça qu’il y a des recoupements.
Et on ne prend que les recoupements pour être sûr de l’information Faites bien attention à cela.
Erreur n°2 en communication
C’est la notion du verre à moitié vide et du verre à moitié plein, en prolongement de ce que tu disais, c’est-à-dire que pour un même objet, pour une même situation, l’angle de vue, l’analyse que l’on peut faire peut être tout à fait différente.
Et un même sujet peut vibrer des choses différentes. Tout est question d’énergie.
Donc ce qui est important quand on parle de communication, c’est de véritablement commencer par une vibration personnelle, par ressentir les choses, par les incarner, par les vivre totalement.
Et c’est à ce prix que vous allez réussir à toucher l’autre, à impacter l’autre.
Donc ne faites pas l’économie de vibrer votre discours.
Erreur n°3 en communication
Bien communiquer, ce n’est pas parler beaucoup ou le plus, et ce n’est pas passer en force.
Combien de fois on a vu dans des meetings, des réunions ou même des rendez-vous clients des personnes essayer de passer en force, essayer de montrer qu’elles savent, d’arriver avec de l’énergie et faire du bruit, prendre beaucoup d’espace ?
Tout ça n’a aucun intérêt.
L’important, c’est d’être précis sur les choses, d’apporter de la valeur dans son discours (pas besoin de beaucoup de mots) et de savoir attirer l’attention par la gestion du silence.
Vous voyez, la différence là du ton que j’ai adopté ?
- J’ai ralenti le rythme.
- J’ai mis une intonation sur les choses.
- J’ai créé un lien avec vous avec beaucoup plus d’intensité.
C’est ça, une bonne communication, parce que plus vous allez faire beaucoup de choses, des grands mouvements (ça veut pas dire que de temps en temps, il ne faut pas en faire), plus vous allez compenser, perturber un message très clair que vous avez à passer.
C’est comme un peu de l’esbrouffe, comme maquiller que peut-être, vous seriez en stress.
Vous verrez bien que quelqu’un qui fait beaucoup de choses, qui fait du trop, c’est souvent pour maquiller du stress.
Quand on parle vite, souvent, c’est pour maquiller une angoisse, ou un manque de compétences, ou un manque de travail du sujet.
Donc :
- allez à l’essentiel,
- soyez précis, concis, factuel,
- pesez vos mots,
- et sachez gérer le silence.
Erreur n°4 en communication
Il est important de se rappeler qu’il y a un ordre pour bien communiquer aux 3 cerveaux (dont on a déjà parlé dans différentes vidéos).
Mais retenez juste, sur cet aspect de la communication, que vous allez d’abord vous adresser au cerveau limbique, c’est-à-dire le cerveau émotionnel.
Commencer votre discours par un acte émotionnel, ce peut-être :
- un mot fort,
- la présentation d’un objet,
- une vidéo,
- une blague, etc.
Mais introduisez votre propos par quelque chose qui va toucher votre auditoire en plein cœur, va toucher votre auditoire émotionnellement.
Et n’oubliez pas que la mémoire se situe dans le cerveau émotionnel.
Donc si vous voulez laisser une trace durable dans le cerveau de votre interlocuteur, commencez par l’émotion.
Ensuite, adressez-vous au cerveau cartésien.
Parlez factuellement des sujets que vous voulez aborder (mais pas en premier, en deuxième).
Et enfin, n’oubliez pas de rassurer le cerveau reptilien qui, à chaque nouveauté, à chaque nouvel apprentissage, peut constituer un frein au mouvement.
Donc rassurez votre auditoire en vous adressant au cerveau reptilien.
Erreur n°5 en communication
C’est de vouloir déballer le sujet tout de suite.
C’est de vouloir donner la réponse tout de suite. Et puis après, on n’a plus rien à dire parce que tout ce qu’on va pouvoir dire va être moins important puisqu’on connaît déjà la réponse.
C’est comme si je donnais la réponse à la devinette tout de suite et je dis « La devinette, c’était celle-ci ».
Tout est tombé à plat.
Donc il faut apprendre, en communication, à maintenir en haleine et à faire monter la température.
Qu’est-ce que ça veut dire ?
Ça veut dire que petit à petit, je vais donner des indices, je vais raconter une histoire (comme dans un film) qui va faire en sorte que j’ai envie de connaître la suite.
Et à chaque seconde, à chaque minute, je crois que je vais avoir la réponse. Et non, je l’ai pas.
Et hop, je retombe sur une autre question, je retombe sur une autre question, je retombe sur une autre question.
Évidemment, il ne faut pas que ça dure 3 heures, mais maintenez en haleine jusqu’à temps que les personnes que vous avez en face (prospects, managers ou équipes) se disent « Ah ! J’ai envie de savoir ! ». Donc elles écoutent car vous créez une attention.
Et là, « waouh ! », on a la réponse.
Et la réponse prend une dimension qui n’a rien à voir parce que vous avez fait monter en haleine l’auditoire.
Ça demande un petit peu d’exercice, mais ne donnez pas les réponses tout de suite.
Procédez par les principes de validation. Racontez une analogie. Puis après, ramenez à votre sujet.
Et vous gardez l’attention parce que après, quand vous avez donné la réponse, il n’y a plus aucune attention et les gens commencent à penser à autre chose ou à discuter entre eux.
C’est donc un moyen de garder l’attention.
Erreur n°6 en communication
C’est d’oublier de donner des preuves.
Raconter de belles histoires comme le disait Sébastien, c’est indispensable pour tenir votre auditoire en haleine, mais à un moment, il est important d’apporter des preuves, des faits, des réassurances (scientifiques, par exemple).
Donc ne faites pas l’économie d’étayer votre propos. Plus vous démontrerez une idée, plus vous serez puissant.
Et faites bien la différence entre « j’aborde un sujet », « je l’étaye » (je donne des preuves) et ensuite « je donne mon point de vue », ce qui est tout à fait différent.
Mais le mélange entre le point de vue, les preuves, les non preuves, etc. apporte beaucoup de confusion à votre auditoire.
Donc pensez à bien séparer les éléments.
Il y a ce qui est de l’ordre de la réassurance, de la preuve, et il y a ce qui est de l’ordre du point de vue.
Et ça n’a rien à voir.
Vous pouvez donc préparer vos communications comme ça :
- le contexte du sujet (pourquoi on aborde ce sujet)
- voilà pourquoi je pense que nous devrions le faire.
Et on ne peut pas remettre en cause les preuves et le contexte.
Par contre, on peut remettre en cause votre point de vue, mais ça sera plus difficile.
Erreur n°7 en communication
C’est de ne pas se mettre en énergie avant de communiquer.
Se mettre en énergie, pour nous (si on vous fait rentrer dans nos coulisses), c’est d’utiliser la cohérence coeur-cerveau pour vraiment se connecter à nous-même, à notre intériorité.
Et ça nous permet d’exprimer avec plus d’intensité ce que l’on a à exprimer.
Donc trouvez vos propres moyens de vous densifier, de vous mettre en énergie.
Mais tout ce qui est de l’ordre de la respiration, de la méditation, de mantras que vous pouvez utiliser (selon votre pratique bien sûr) vise à vous rendre plus ancré, plus posé, plus dense, donc plus audible.
Donc pensez à cette mise en énergie. Ce peut-être 2, 3 minutes. Ce peut être aussi des temps de respiration plus profonde à certains moments.
Mais ne faites pas l’impasse sur l’aspect physiologique parce que si vous êtes vidé, stressé, que vous êtes angoissé, évidemment votre communication, elle va transmettre la même chose et ne va pas avoir le même impact.
Plus vous serez sérénisé, plus vous serez dans la vibration positive, plus vous allez tourner votre communication de manière à voir l’opportunité et non la contrainte comme on l’a dit tout à l’heure.
C’est très, très, très important.
Erreur n°8 en communication
C’est de communiquer en pensant à soi, c’est-à-dire à ce qu’ON souhaite obtenir ou délivrer comme message.
C’est une erreur parce qu’on est centré sur soi, donc dans son propre égo et les autres vont le ressentir.
Donc une très bonne communication (et c’est un grand secret qu’on vous délivre là), c’est de :
- penser à l’autre,
- lui apporter de la richesse,
- savoir ce qu’il pourrait ressentir,
- voir comment lui faire ressentir quelque chose de positif,
- répondre à ses attentes,
- s’assurer qu’il a bien les éléments pour lesquels il est venu, c’est-à-dire que s’il devait donner une note de satisfaction en sortant de son entretien avec vous, il devrait noter entre 8 et 10.
Donc il faut toujours se poser la question, quand j’écris un email, quand j’envoie une proposition, quand je manage une réunion ou présente quelque chose devant un auditoire, ou encore quand je vais voir un prospect, comment l’interlocuteur pourrait se dire « Waouh ! Cet échange, je le note au moins à 8, voire à 9, voire à 10 sur 10 ! » ?
Et dans ces cas-là, vous n’allez pas faire du tout les mêmes choses.
Vous allez mettre les ingrédients qu’il faut pour lui, et vous allez mettre la tonalité qu’il faut pour lui.
Ça change tout puisque l’intention est tournée sur l’autre, pour l’accompagner, pour le servir.
Sinon, vous vous servez vous-même. Mais si vous ne donnez pas, vous ne recevez pas.
Et je trouve que c’est intéressant car quand on pense à l’autre, finalement, on s’autorise à y aller, c’est-à-dire qu’on sait qu’on va apporter quelque chose. On est moins dans l’égo (ça rejoint ce que tu disais).
Et finalement, si l’exercice est sincère, si l’intention est juste, de toute façon, de toute évidence, même si vous n’êtes pas parfait…
Nous, c’est notre cas dans ces vidéos. C’est un exercice. On voit d’autres communicants beaucoup plus denses sur les histoires qu’ils ont à raconter.
Et néanmoins, nous, dans notre projet Lumerys, on a fait ce pari, on a eu ce projet à un moment donné d’être très sincères, très profonds et d’apporter à l’autre avec le maximum de sincérité. Et donc cette sincérité, elle est réelle.
Et c’est ce qui nous anime profondément avec la chaîne Lumerys. Donc on est totalement tournés vers l’autre, et ceci nous met sur un chemin d’accepter qu’à certains moments, on peut ne pas être parfait.
Et quand on travaille sur ces 10 erreurs-là, c’est 10 erreurs qu’on a repérées dans la communication autour de nous, de toutes les personnes qu’on coache.
Et donc du coup, c’est ces 10 erreurs-là qui sont attendues en tout cas pour avoir les réponses.
Et donc c’est en cela qu’on essaye toujours de se poser la question.
Il y a ce que nous, on a envie de transmettre (c’est chouette et parfois, on s’autorise à le faire aussi), mais il y a ce qu’attend celui qui va être en face, c’est-à-dire vous qui êtes en train de regarder la vidéo.
Qu’est-ce que vous attendez ?
Et en couvrant ces 10 points, on sait qu’on délivre les 10 majeurs qui vont vous permettre d’améliorer un certain nombre de choses.
Maintenant, nous vous invitons à vous noter de 0 à 10 sur chacun de ces 10 points-là afin de déterminer vos pistes d’amélioration.
Quand vous êtes déjà à 8 ou 9 ou 7, il n’y a pas besoin.
Mais quand vous êtes à 3 ou 4 sur 10, ou à 5, là il y a des choses à améliorer et là, vous allez gagner des points et vous faire plaisir en constatant vos progrès.
Erreur n°9 en communication
C’est d’aborder un sujet en disant des banalités.
En fait, ce serait une véritable prétention que de penser qu’il existe encore des sujets qui n’ont pas déjà été couverts par quelqu’un.
Donc le vrai sujet, c’est de se donner les moyens d’apporter votre angle de vue.
Et là aussi, c’est une question de sincérité et de confiance en soi, de s’autoriser à donner son point de vue sur un sujet.
Donc osez sortir des banalités en apportant votre angle de vue spécifique, celui qui vous fait vibrer.
Et c’est à ce prix que vous aurez de l’impact.
Donc quand vous voulez communiquer sur un sujet, dites-vous qu’il y a le sujet en lui-même (et le sujet, vous voulez l’aborder, il va falloir en parler à un moment donné), mais sous quel angle de vue.
Et là, vous pourriez peut-être en lister 100 et vous poser les questions suivantes :
- Quels sont les 2 ou 3 qui vont intéresser votre auditoire ?
- Pourquoi ils sont venus à la réunion ?
- Pourquoi ils viennent à votre RDV ?
Et c’est parce que vous allez en trouver un unique sur lequel vous allez appuyer très fort, que vous allez garder pendant 20minutes le même sujet, c’est en cela que l’histoire va être profonde et puissante.
Si vous essayez de mettre 120 trucs dedans, ça ne va pas marcher.
Si vous essayez juste de parler du sujet crûment, ça ne va pas marcher non plus.
Erreur n°10 en communication
C’est de penser qu’il faut absolument du charisme pour réussir dans les exercices de communication.
Bien sûr, ça va aider, de toute évidence, mais tout vient de la pratique, de l’entraînement.
Donc entraînez-vous. Améliorez-vous. Réglez ces petits sujets qui sont, au jour d’aujourd’hui, vos zones d’inconfort.
Testez, tentez et vous allez voir que par la pratique, vous allez véritablement améliorer votre pouvoir de communicant.
Conclusion
Si vous commencez à adopter 1 ou 10 des éléments qu’on a donnés là, tout va changer dans votre manière de communiquer.
Peu importe si vous pensez que vous êtes bon à l’oral.
Peu importe si vous pensez que vous avez du charisme.
Essayez juste de changer des petites choses, pas des grosses choses car c’est trop compliqué.
On passe pas de 0 de charisme à 100 comme ça.
L’idée, c’est un changement, puis 2, puis 3. À chaque présentation, j’essaie de changer un ou deux trucs, et je vois à l’oral ce qu’il s’est passé. Puis je rajoute un petit truc.
Si je suis stressé, c’est que je n’ai pas assez respiré en amont donc je provoque des respirations profondes.
Je peux aussi poser des questions à l’autre.
Voilà ce qu’on voulait dire sur la communication, qui est un vaste sujet. Il pourrait y avoir beaucoup d’angles, encore une fois, pour qu’on puisse l’aborder.
Si jamais, vous souhaitez qu’on aborde d’autres angles qui n’ont pas été abordés dans celle-ci ou dans l’autre vidéo qu’on va sûrement vous mettre en haut, vous avez les commentaires.
À très bientôt !
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