Naples et Pompéi ont beaucoup inspiré Sébastien, qui partage 10 enseignements que ces villes lui ont inspiré.
Retrouvez cette vidéo ici sur YouTube et de nombreuses autres sur notre chaîne.
NOS ENSEIGNEMENTS
Bonjour, c’est Sébastien. Mon dernier voyage en Italie m’a beaucoup inspiré et j’ai voulu faire une vidéo avec 10 clés d’inspiration que j’ai repérées à Naples pour entreprendre, pour votre business, pour accroître tout cela et même pour s’accroître personnellement.
Les voyages sont là pour faire ça, pour grandir, pour sortir de l’habitude, de la zone de confort.
Mais en tout cas, j’espère que vous allez aimer cette inspiration, ces 10 inspirations pour votre business. Et en même temps, on va voyager un petit peu ensemble. Et voilà, comme promis, je prends le relais où je suis revenu, à Naples. Je suis revenu de Pompéi. Donc là, je suis sur le balcon de mon hôtel. Et vous voyez cette vue avec le… (je me pousse)… le Château dell’Ovo, le Château de l’Oeuf, voilà, qui est sur la baie de Naples. Alors, le premier enseignement que je voulais partager avec vous est un enseignement qui me vient des souterrains de Naples puisque il faut savoir que sous Naples, vous avez à peu près 300 km de galeries souterraines.
J’en ai pratiqué 1 km seulement parce que a priori, tous les 300 km ne sont pas praticables puisque les souterrains étaient à l’origine remplis de poubelles.
Voilà, puisque les Napolitains préféraient ensevelir les déchets (plutôt) que de les traiter, et donc ils ont dû vider tout ça.
Mais évidemment, ils ont pas vidé 300 km, et j’ai pu avoir l’occasion d’en voir seulement 1 km.
Mais très intéressant, ce premier enseignement est le suivant : c’est qu’ils ont testé des plantations, notamment de basilic et (vous allez voir des images) ils ont fait pousser du basilic et ils ont repéré que le le basilic poussait très bien même sans eau.
Pourquoi ? Parce qu’il y a 90% d’humidité dans les souterrains (donc inutile d’arroser).
De plus, ils ont découvert que le basilic était bien meilleur en bas, alors qu’on pourrait croire que c’est pollué ou autre (on a toujours des appréhensions dans les souterrains, aux sous-sols, aux cryptes…).
Or, il se trouve que c’est à l’extérieur que le basilic est bien plus pollué puisque évidemment, avec les échappements des voitures, des camions, du kérosène aussi des avions si on est proche de l’aéroport.
Donc voilà, le basilic sous terre est bien meilleur que le basilic sur terre.
Voilà, donc ça, c’était un premier enseignement : une croyance limitante nous aurait fait passer à côté de super produits.
Et notamment, y a des restaurants de pizzas qui ont eu l’autorisation de mettre leur basilic qu’a poussé là. Et ça fait une vraie différence dans les pizzas (car un seul ingrédient peut changer complètement le plat).
Donc, si vous travaillez chaque ingrédient de votre recette business, de votre recette projets, y a des grandes chances que vous amélioriez le tout.
Posez-vous la question : est-ce que je peux améliorer par 2 ou par 3 la qualité de cet ingrédient, la qualité de ce que je mets dans mon projet ?
Et vous verrez qu’au final, le projet prend une autre dimension.
Alors maintenant, le deuxième enseignement, vous allez voir qu’il est très, très simple.
J’ai la chance de loger dans un bel hôtel.
Mais la chambre que je voulais n’était pas disponible à mon arrivée, donc ils m’ont mis dans une chambre avec vue sur la mer parce que c’était important pour moi, pour mon inspiration.
Et j’avais la vue sur la mer mais je n’avais pas le balcon que je voulais, je n’avais pas la petite table pour travailler : en résumé, je n’avais pas ce que j’avais vu sur Internet.
Et du coup, je me suis posé au moins 3 ou 4 fois la question « Est-ce que j’ose demander ? » (parce que j’ai quand même la vue sur la mer).
« Ou est-ce que je fais mon difficile ? ».
Et au final, je me suis dit « Qu’est-ce que ça me coûte de demander ? ».
Puisque la vie me donnera ce que je lui demande, je vais lui demander d’avoir la petite table avec le balcon et les 2 chaises pour pouvoir travailler quand je veux, pour pouvoir lire et m’inspirer.
Si je viens à Naples, c’est pour être inspiré, pour grandir, pour passer du bon temps, pour me changer et changer mon business.
Donc je me suis dit « Ok, je vais faire la démarche de demander ». Et le lendemain, j’ai eu exactement le balcon, la petite table et la vue que je voulais.
Donc, ma deuxième recommandation, c’est d’oser : osez être vous-même.
Osez demander à la vie plus de choses. Plus vous demanderez, plus vous recevrez.
Et je vous conseille de faire quelques exercices de temps en temps, au restaurant ou ailleurs, de demander plus d’eau, plus de frites, peut-être un peu plus de viande.
Faites le test. C’est très inconfortable parce que c’est pas du tout dans notre éducation.
Mais si vous tentez ça, vous allez voir que le chemin vers l’abondance va s’ouvrir devant vous parce que vous allez demander.
Et la vie va vous donner davantage.
Le troisième enseignement concerne Naples.
Naples a la réputation de longue date d’être une ville avec beaucoup de pickpockets, une insécurité permanente, où on va se faire voler, piller, etc. On m’avait dit « Fais attention ! ».
Je pense que c’était sûrement vrai avant, mais en arrivant ici, énorme surprise : j’ai trouvé une ville très sécurisée, la police partout dans le centre, chaque endroit un peu fréquenté avec des passages réguliers sans être intrusifs.
« Ouah ! » J’étais complètement surpris.
Comme quoi, l’image peut nous coller longtemps à la peau, donc faites attention à ne pas donner une mauvaise image.
Mais en même temps, cette image peut changer. À tout moment, on peut décider de changer, à condition de mettre en place des actions précises.
Ça veut dire qu’il y a tout un process de communication. Et au-delà de la communication, il faut que la personne perçoive le changement. Mais on peut changer à tout moment. Il suffit de trouver un angle différent, de mettre en place un plan d’action et de réaliser les actions définies.
Il suffit de chercher à s’améliorer de manière continue, c’est-à-dire que je vais tout le temps chercher à améliorer les choses en les mesurant (peut-être en mettant un baromètre en place qui interrogera mes clients, mes prospects, mon entourage).
Et vous verrez : au fil des actions, si vous ne lâchez pas, si vous avez la détermination, la persévérance, au final, l’image changera.
Le quatrième enseignement, c’était à Pompéi.
Alors évidemment, c’est une ville qui a été ensevelie par les cendres du mont Vésuve lors de son éruption (en l’an 79 après J.C.).
Et petit à petit, les cendres, la poussière, des bouts de roches et de lave sont retombés et on enseveli Pompéi.
Et cette ville m’a touché parce que finalement, y avait tout déjà.
Y avait des boulangeries, y avait des bars.
Y avait des endroits avec des passages piétons.
Y avait des endroits réservés aux piétons.
Donc on a l’impression qu’on a inventé des millions de choses alors qu’au final, ils avaient déjà tout à cette époque.
Ils avaient tout ce qu’il faut pour être heureux.
Ils avaient déjà la mer, tout proche. Les marins venaient.
Ils avaient des ports. Y avait du poisson.
Ils avaient de la viande.
Et la ville qui a été reconstruite par les Romains était bâtie d’une manière très simple, c’est-à-dire en vertical et en horizontal, un peu comme à New York, pour que les gens puissent facilement trouver une adresse, un numéro, se rendre les uns chez les autres.
Et le premier enseignement de Pompéi, c’est de dire : regardons dans l’histoire.
Donc, pour votre business, pour vos projets regardez dans l’histoire ce qui s’est passé et inspirez-vous de l’histoire.
Y a sûrement des éléments à reprendre.
Je pense à cette marque qu’est Kusmi Tea, qui était un thé qui était complètement à la dérive, une marque complètement à la dérive.
Et y a un entrepreneur qui a décidé de reprendre cette marque et qu’en a fait un truc incroyable.
C’était pas les meilleurs thés mais en tout cas, il a réussi à rebrander cette marque.
Il l’a repris de sous terre.
Il l’a ramené en haut de l’échelle.
Moi, j’aime beaucoup ses thés. Y a plus haut de gamme encore, mais c’est déjà une très belle marque.
Et dans l’histoire, y a beaucoup de choses qu’on peut reprendre. On a l’impression qu’il faut tout réinventer, mais tout existe déjà.
Parfois juste, il suffit de ré-habiller, il suffit d’harmoniser, il suffit de mettre au goût du jour, c’est-à-dire de réadapter à son époque et donc inspirez-vous de l’histoire.
Le deuxième point, c’est qu’à Pompéi, y avait des thermes. Les hommes étaient séparés des femmes.
À l’époque, les gens s’y rendaient très régulièrement (1 fois ou 2 par semaine, parfois tous les jours).
C’était un lieu d’échange, de détente, de décontraction et de détox (avec la vapeur, avec les différents bains chauds, froids et tièdes).
Et au final, tout ça, on savait le faire avant, et on ne sait plus faire aujourd’hui.
Qui va au sauna 2 à 3 fois par semaine ?
Qui va au sport 2 à 3 fois par semaine ?
Qui prend du temps avec ses amis 2 à 3 fois par semaine juste pour échanger sur la vie, regarder le ciel ou simplement décompresser ?
Eh bien c’est peut-être l’élément majeur de cette vidéo : qu’est-ce que vous faites pour vous détendre ? Qu’est-ce que vous faites pour ne rien faire ?
Parce que des business et projets qui ont de la hauteur, de la puissance, de l’élévation, ce sont des business qui ont aussi une part de vide, de rien, de réflexion, d’inspiration, d’intuition qu’on ne trouve que dans les moments où on est connecté à soi et où on ne fait rien d’autre, où les pensées arrivent et repartent.
Alors, un autre enseignement qui n’est pas lié qu’à Naples puisqu’en Sicile, c’est pareil (et je pense que c’est pareil dans le reste de Italie), c’est qu’on peut se marier tous les jours.
Pour des Français, ça peut sembler surprenant car on se marie le week-end, et plutôt le samedi.
Mais eux se marient tous les jours, et on voit quotidiennement des mariés dans la rue. J’étais impressionné.
Et donc, ça montre que les voyages sont importants pour sortir de nos croyances limitantes, qui nous font penser qu’une chose est ainsi et qu’elle est partout pareil (en tout cas en Europe).
Eh bien non : dans un pays qui est juste à côté de chez nous, il y a des mariages tous les jours.
Ça m’a bousculé dans mes croyances et je me suis dit « Heureusement que je voyage. Heureusement que j’ai cette chance de bouger ».
Mais ça peut être voyager juste en France. Ça peut être juste partir à la campagne. Ça peut consister simplement à faire des choses que vous ne faites pas d’habitude pour remarquer des choses que vous ne remarquez pas d’habitude et, qui sait, appliquer ça dans votre business, vos projet.
C’est l’idée de ne pas appliquer ce que vous appliquez d’habitude parce que par définition, ce que vous appliquez d’habitude vous mène au chemin habituel.
Donc si vous voulez être mené à un autre chemin, vous devez emprunter d’autres voies, avoir d’autres pensées et comportements.
Et ça va développer un autre caractère au final, une autre personnalité. Et vous serez quelqu’un d’un peu différent et ce un peu différent va faire que votre projet ira plus loin.
Il ira peut-être à un endroit plus en profondeur, plus à même de répondre à vos exigences.
Alors, le sixième enseignement, c’est quelque chose que j’ai vu dans le Palais Royal de Naples (que j’ai adoré) : c’est la Salle des Ambassadeurs.
Ça m’a bien plu parce que c’est une salle avec beaucoup de dorures, de tapisseries, une belle horloge, des tables, des sièges en tissu, en velours.
Et c’était l’endroit pour recevoir les ambassadeurs du roi et tous ceux qui voulaient le consulter pour des partenariats, des discussions intellectuelles, politiques.
Bref, l’idée, c’était pas de faire du business mais de discuter de manière professionnelle dans un lieu inspirant qui valorisait l’invité et en même temps, qui valorisait le roi ou le tenancier du Palais Royal.
J’ai adoré. Je me suis dit que plutôt que d’aller dans les clubs business, plutôt que de participer à des choses (ce qui est bien, et d’ailleurs, on peut le faire), pourquoi ne pas créer sa propre pièce, sa propre réception des ambassadeurs ?
C’est le sixième enseignement : peut-être que les personnes, les choses pourraient venir à vous au lieu que vous, vous alliez à elles.
Est-ce que ceci vous inspire dans votre business ? Je pense que dans tout business, ça s’applique.
Comment faire venir les gens à soi ?
Eh bien déjà, je pense qu’il faut les valoriser. Il faut leur montrer à quel point c’est important de venir.
Et donc, la question devient : comment vous pourriez les valoriser ?
Comment vous pourriez créer un événement, un lieu, un moment, où il serait important pour eux de venir vous voir ?
Peut-être pour connecter, peut-être pour apprendre.
Le septième enseignement, c’est la découverte d’un théâtre romain à Naples, à semi-sous-sol on va dire car ils ont découvert que dans certaines habitations, il y avait quelque chose d’étrange.
Il y avait des voûtes. Il y avait certaines briques.
Et les habitants, bien sûr, ne savaient pas ce que c’était. Ils avaient acheté ou avaient loué comme ça pour se loger.
Et par hasard, des archéologues ont découvert ces habitations et ont vu que y avait quelque chose d’étrange qui datait de 500 ans, 600 ans, 700 ans, 800 ans, 1000 ans, parfois 2000 ans.
Et ils se sont dit « Y a un truc étrange : c’est que c’est pas du tout napolitain, cette décoration-là. Est-ce qu’on pourrait creuser ? ».
Et puis ils ont commencé à regarder l’habitation, à la scanner.
Et là, ils ont découvert qu’a priori, le mode de décoration qu’ils ont découvert était finalement celle d’un théâtre antique.
Et ils ont réussi à racheter une maison, deux maisons, etc. Et là, ils ont découvert tout un théâtre romain complètement enfoui sous Naples.
Et donc, le message (qu’est magnifique, d’ailleurs), le message que j’ai envie de vous porter, c’est que souvent, il y a bien plus de choses à côté de soi ensevelies en nous ou ensevelies à côté de nous.
Donc j’ai envie de vous dire : soyez les alchimistes de votre vie et autour de vous, c’est-à-dire prenez votre creuset et essayez de malaxer la matière que vous avez, la matière qui est autour de vous.
Creusez, creusez, ou chauffez, chauffez, et vous allez découvrir le cœur, et le cœur qui a une valeur inestimable.
Et je suis sûr qu’il y a plus de valeur autour de vous et à l’intérieur de vous que vous ne le pensez.
Donc posez-vous 5 minutes, 10 minutes.
Réfléchissez à ça.
Réfléchissez à ce que vous avez à l’intérieur.
Fermez les yeux.
Posez-vous cette question : « Quelle est la richesse que j’ai à l’intérieur, que je n’ai pas encore exploitée, que j’ai pas encore découverte ? »
Et la même question à l’extérieur : « Quelle est la richesse à l’extérieur que j’ai pas encore exploitée, que j’ai pas encore découverte ? »
Et vous allez voir que des choses vont venir.
Je vous invite à les triturer, à les malaxer afin d’en faire naître de belles choses.
Pourquoi ?
Car si on n’y réfléchit pas, le cerveau ne cherche pas à en faire quelque chose.
Et dès qu’on place le focus dessus, le cerveau mécaniquement trouve des éléments, des secrets, découvre des éléments qu’on n’avait pas vus.
Et à ce moment-là, il va se passer de belles choses.
Donc, n’hésitez pas à mettre en commentaire si à ce moment-là, il s’est passé quelque chose pour vous.
Le huitième enseignement, c’est qu’à Naples, il y a un feu d’artifice tous les soirs.
Je ne sais pas pourquoi mais ceci m’a fait un peu quelque part bouillonner à l’intérieur.
Je me suis dit : « Tous les jours, ça devrait être le feu d’artifice, finalement. C’est moi qui ai tort. C’est tous les jours que ça devrait être le feu d’artifice dans ma vie ».
Non pas le fait d’exploser, d’avoir sans arrêt des trucs incroyables car la vie peut être belle en étant très simple.
Mais l’idée, c’est qu’il se passe de belles choses tous les jours. Et avec Marylise, on a inventé ce qu’on appelle le Journal du Succès.
Et j’ai fait ce parallèle-là.
C’est que tous les jours, on essaye de réfléchir à lister nos 2-3 succès de la journée.
Un succès, ça peut être quelque chose de très simple.
Ça peut être une petite action.
Ça peut être quelque chose dont on est fier.
Mais tous les jours, il se passe quelque chose de beau.
Tous les jours, y a un mini-feu d’artifice.
Et c’est important de se le notifier puisque plus vous le notifiez, plus vous créez des hormones dans votre cerveau qui bousculent les choses positivement et qui font en sorte que votre cerveau a envie d’en redemander chaque jour.
Donc plus vous le ferez, plus votre cerveau cherchera à en avoir et il vous mènera davantage sur les bons chemins pour vous.
Et vous allez accélérer la manière dont vos projets arrivent, dont les éléments se concrétisent pour vous.
Donc, pensez que ça doit être le feu d’artifice tous les jours au moins 10 minutes dans votre vie.
Le neuvième enseignement, c’est des rues dédiées à une thématique dans Naples.
C’est la rue des Santons, par exemple. C’est une rue où il n’y a que des santons magnifiques faits par des experts.
Et cette rue-là attire des milliers de personnes chaque année, alors que s’il y avait un magasin de santons dans une rue, puis un autre dans une autre, ça n’attirerait personne.
Là, comme c’est une rue à santons, ils ont réussi à créer un artifice.
Bien sûr, ils sont en ultra concurrence, mais comme ils attirent 10 fois plus de personnes que la normale, au final on achète quelque chose alors que si ça se trouve, on n’aurait rien acheté.
Et donc, cette rue des santons crée un carrefour d’audience, unique, qui devient de ce fait un élément à visiter, qui a de la valeur.
Donc j’ai envie de vous poser cette question face à cet enseignement, c’est :
- quel carrefour vous pourriez créer avec les autres ?
- comment vous pourriez agréger des services, des personnes autour de vous pour agréger de la valeur et créer un carrefour autour de vous ou avec vous ?
Ce système de coopération est d’ailleurs en train d’exploser en France et dans de nombreux pays.
Donc, il peut y avoir des services qui existent autour de vous, mais si vous ne les agrégez pas, vous n’en faites pas un carrefour.
Donc l’idée, c’est : comment vous pourriez en faire un carrefour d’audience ou un carrefour de services qui devient un carrefour indispensable ?
Et au final, votre projet, votre business prend de la valeur parce qu’on est obligé d’y passer.
J’ai rencontré aussi y a 5 ans un collectif sur le design thinking.
Ils sont peut-être maintenant une quarantaine de professionnels. Ils se sont regroupés et se poussent les uns les autres avec des spécialités différentes.
Et bien sûr, y a de la concurrence mais au final, comme il y a un business énorme qui rentre, ils arrivent tous à s’en redonner une partie.
Et puis tous ont besoin de prestations complémentaires, donc ils appellent leurs collègues, etc.
Donc voilà, c’est l’enseignement que je voulais vous donner : créez un carrefour autour de vous avec cette rue de Naples et des santons.
Et le dixième enseignement de cette vidéo, c’est que, pour la première fois, je suis parti seul avec mon fils en vacances (et donc, c’est pendant une semaine, c’est pas très long, mais à l’étranger).
Et bien sûr, y a eu toujours des peurs, mais je me suis dit « Bien sûr que j’en suis capable. Bien sûr que ça va bien se passer. Bien sûr qu’on va passer du bon temps. Bien sûr qu’il va pas s’ennuyer de sa maman. Bien sûr que etc. ».
Et c’est ce qui s’est passé.
Mais j’avoue que j’ai eu des petites peurs parce que c’était la première fois et que quand on est tout seul à s’occuper de son enfant pendant une semaine à l’étranger en ne parlant pas la langue, c’est une nouveauté. Et toute nouveauté peut faire peur.
Mais ce qu’il est important de comprendre, c’est : pourquoi je l’ai fait ?
- Pour me bousculer
- Parce que j’en avais fortement envie, et que c’est super chouette de passer des vacances entre père et fils.
- Parce que mon projet est bien plus grand que ça.
Mon projet est de partager d’autres moments avec mon fils. Et mon projet lointain, c’est d’aller au Tibet, aux contreforts du Tibet parce que le Tibet, pour le moment, n’est pas accessible.
Mais pourquoi pas dans l’Annapurna ou aux contreforts de Tibet et d’arriver à faire un trek.
Peut-être que ce sera à ses 15 ans, 16 ans ou 18 ans. J’en sais rien.
Mais j’ai décidé de démarrer par du simple, c’est-à-dire que l’Europe, c’est simple.
Le petit pas est toujours plus accessible que la montagne et que le sommet.
Démarrez par des petits pas si vous avez des grands rêves.
Si c’est simple, tant mieux. Ça veut dire que vous aurez quelques difficultés à gérer, seulement quelques difficultés.
Et puis petit à petit, l’année prochaine, et puis l’année d’après, et puis dans 10 ans ou dans 15 ans, vous ferez peut-être plus compliqué.
Mais vous serez à même de le gérer parce que tout le reste sera simple, en fait.
Donc si vous démarrez par du trop fort tout de suite, ce n’est pas possible. C’est trop compliqué.
Vous risquez de ne pas réussir à le faire et vous risquez de rater.
Voilà, donc autant se faire plaisir et autant réussir.
Et c’est comme ça que vous entraînez votre cerveau à réussir et à avoir de belles choses.
Et après, vous l’encouragez à continuer.
Donc c’était mon dixième enseignement. C’est : démarrez petit, mais démarrez.
Même si vous avez des peurs, allez-y parce que le courage, c’est d’avancer quand on a peur.
Donc avancez, avancez.
Osez être vous-même.
N’ayez pas peur du regard des autres.
N’écoutez pas votre cerveau quand il dit « J’ai peur ».
Allez-y, comptez 3, 2, 1 et boum.
Prenez la décision de le faire.
C’est ce que j’ai fait et j’avais des peurs.
C’était très simple à faire, mais les peurs sont là. Les peurs par anticipation nous polluent la vie.
Donc voilà, faites-le quand même.
Et pour finir, un bonus, qui est l’enseignement le plus universel.
À Pompéi, y avait la mer au démarrage (même si elle a disparu aujourd’hui).
Et donc, y avait beaucoup de marins qui étaient de toutes nationalités, de tous pays.
Et c’était un peu une ville universelle, super vivante avec un va-et-vient incroyable.
Mais le travail formidable qu’ont fait les archéologues pour déterrer toutes ces belles maisons, pour les remettre quasiment à l’identique de ce qu’elles étaient (même si elles restent des ruines).
Et donc j’ai adoré une chose : c’est que dans les commerces, il y avait des petites affichettes, des petites pancartes pour montrer les services proposés, c’est-à-dire qu’on pouvait pas mettre de mots puisqu’il y avait des centaines de langues différentes.
Donc il y avait des images pour dire « Voilà ce que je veux boire. Voilà ce que je veux manger ».
L’enseignement que j’ai envie de vous donner, c’est de rendre universel votre business.
Comment peut-on le comprendre en un instant ? Le client ne doit pas avoir à comprendre votre business.
Ce que vous lui proposez doit être limpide, doit correspondre à quelque chose qui est une corde émotionnelle chez lui, parce que si y a pas de corde émotionnelle avec lui, vous n’arriverez pas à le séduire.
Et il doit comprendre en un instant ce que c’est.
Si déjà, ça devient compliqué, c’est que ce n’est pas la bonne approche.
Et vous pourriez mettre toute la bonne communication, tout le bon budget en audience, en acquisition, tout ce que vous voudrez : ça ne marchera pas parce que vous perdrez beaucoup de prospects et de clients avant même d’avoir pu parler de votre produit.
Donc, comment vous pouvez avoir une démarche la plus simple possible, quasi-universelle comme à Pompéi ?
À très vite.
ENTREPRENEURS INDÉPENDANTS (coachs, experts, thérapeutes…) :
Découvrez notre Étude de Cas « Comment ne plus avoir peur de vous vendre avec un prix à la hauteur de votre talent ».
→ https://go.lumerys.com/entrepreneur
DIRIGEANTS :
Changez d’échelle en réinventant la gouvernance de votre entreprise. Misez sur de nouveaux modèles business, humain et organisationnel.
→ https://go.lumerys.com/dirigeant